25 juillet 2012

Evangile du jour

mercredi 25 juillet 2012
Fête de saint Jacques (le majeur), Apôtre

St Jacques le Majeur, apôtre († c. 42)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Ma coupe, vous y boirez »

Les lectures du jour

Mt 20,20-28.


La mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ;
et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°35 (trad. Le Barroux)

« Ma coupe, vous y boirez »

Puisque nous célébrons aujourd'hui la fête d'un martyr, mes frères,
nous devons nous sentir concernés par la forme de patience qu'il a
pratiquée. Car si nous nous efforçons avec l'aide du Seigneur de garder
cette vertu, nous ne manquerons pas d'obtenir la palme du martyre, bien que
nous vivions dans la paix de l'Église. C'est qu'il y a deux sortes de
martyres : l'un consistant en une disposition de l'esprit, l'autre joignant
à cette disposition de l'esprit les actes extérieurs. C'est pourquoi nous
pouvons être martyrs même si nous ne mourons pas exécutés par le glaive du
bourreau. Mourir de la main des persécuteurs, c'est le martyre en acte,
dans sa forme visible ; supporter les injures en aimant celui qui nous
hait, c'est le martyre en esprit, dans sa forme cachée. Qu'il y ait
deux sortes de martyres, l'un caché, l'autre public, la Vérité l'atteste en
demandant aux fils de Zébédée : « Pouvez-vous boire le calice que je vais
boire ? » Ceux-ci ayant répliqué : « Nous le pouvons », le Seigneur répond
aussitôt : « Mon calice, vous le boirez en effet ». Que devons-nous
comprendre par ce calice, sinon les souffrances de la Passion, dont il dit
ailleurs : « Mon Père, s'il est possible, que ce calice passe loin de moi »
? (Mt 26,39) Les fils de Zébédée, à savoir Jacques et Jean, ne sont pas
morts pas tous les deux martyrs, et pourtant il leur a été dit à tous deux
qu'ils boiraient le calice. En effet, bien que Jean ne soit pas mort
martyr, il l'a été cependant, puisque les souffrances qu'il n'avait pas
subies dans son corps, il les a éprouvées dans son esprit. Il faut donc
conclure de cet exemple que nous pouvons nous aussi être martyrs sans
passer par le glaive, si nous conservons la patience dans notre âme.




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