01 juillet 2012

Evangile du jour

dimanche 01 juillet 2012
Treizième dimanche du temps ordinaire

St Gall, évêque († 554),  St Theodoric (Thierry), abbé († 533)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Aussitôt la jeune fille se leva »

Les lectures du jour

Mc 5,21-43.


Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Discours aux jeunes du Chili 02/04/1987 (trad. DC 1939, p. 481)

« Aussitôt la jeune fille se leva »

      Le Christ entre dans la maison où se trouve la jeune fille, la prend
par la main et lui dit : « Petite fille, je te le dis, lève-toi ! »...
Chers jeunes, le monde a besoin de votre réponse personnelle aux paroles de
vie du Maître : « Je te le dis, lève-toi ! » Nous voyons comment Jésus
vient à la rencontre de l'humanité dans les situations les plus difficiles
et les plus pénibles. Le miracle accompli dans la maison de Jaïre nous
montre son pouvoir sur le mal. Il est le Seigneur de la vie, le vainqueur
de la mort...

      Mais nous ne pouvons pas oublier que, selon ce que nous enseigne la
foi, la cause première du mal, de la maladie, de la mort même, c'est le
péché en ses différentes formes. Dans le cœur de chacun et de chacune de
nous se cache cette maladie qui nous touche tous : le péché personnel, qui
s'enracine de plus en plus dans les consciences à mesure que se perd le
sens de Dieu. Oui, chers jeunes, veillez à ne pas laisser s'affaiblir en
vous le sens de Dieu. On ne peut pas vaincre le mal par le bien si l'on n'a
pas ce sens de Dieu, de son action, de sa présence, qui nous invite à
parier toujours sur la grâce, sur la vie, contre le péché, contre la mort.
Le sort de l'humanité est en jeu...

      Il s'ensuit que nous devons voir les implications sociales du péché
pour construire un monde digne de l'homme. Il y a des maux sociaux qui
créent une véritable « communion du péché » parce que, en même temps que
l'âme, ils abaissent l'Église et d'une certaine manière le monde entier...
Chers jeunes, combattez le bon combat de la foi (1Tm 6,12) pour la dignité
de l'homme, pour la dignité de l'amour, pour une vie noble, une vie
d'enfants de Dieu. Vaincre le péché à l'aide du pardon de Dieu est une
guérison, c'est une résurrection. N'ayez pas peur des exigences de l'amour
du Christ. Craignez, au contraire, la pusillanimité, la légèreté, la
recherche de vos intérêts propres, l'égoïsme, tout ce qui veut faire taire
la voix du Christ qui, s'adressant à chacun de nous, répète : « Je te le
dis, lève-toi ».




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