05 juillet 2012

Evangile du jour

jeudi 05 juillet 2012
Le jeudi de la 13e semaine du temps ordinaire

St Antoine-Marie Zaccaria, prêtre et fondateur (1502-1539)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? » (Mc 2,7)

Les lectures du jour

Mt 9,1-8.


Jésus monta en barque, traversa le lac et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Et voilà qu'on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche' ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés... » alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. »
L'homme se leva et rentra chez lui.
En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n° 29, 1

« Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? » (Mc 2,7)

      « Et voilà qu'on lui apportait un paralysé. » Saint Matthieu dit
simplement que ce paralytique a été apporté à Jésus. D'autres évangélistes
racontent qu'il a été descendu par une ouverture dans le toit, et présenté
au Sauveur sans formuler aucune demande, le laissant juger lui-même de la
guérison...

      L'Évangile dit « voyant la foi de ceux qui portaient le paralytique
», c'est-à-dire de ceux qui l'avaient amené à Jésus. Considérez comment
parfois le Christ ne fait aucun cas de la foi du malade : peut-être qu'il
n'en est pas capable, étant inconscient ou possédé par un esprit mauvais.
Ici cependant ce paralytique avait une grande confiance en Jésus ;
autrement est-ce qu'il aurait permis qu'on le descende devant lui ? Le
Christ répond à cette confiance par un prodige extraordinaire. Avec le
pouvoir de Dieu lui-même, il pardonne les péchés de cet homme. Il montre
ainsi qu'il est l'égal du Père, vérité qu'il avait déjà montré quand il a
dit au lépreux : « Je le veux, sois guéri » (Mt 8,3)...et quand, par un
seul mot, il avait calmé la mer déchaînée (Mt 8,26), ou quand, en tant que
Dieu, il avait chassé les démons, qui reconnaissent en lui leur souverain
et leur juge (Mt 8,32). Or ici, il montre à ses adversaires, à leur grand
étonnement, qu'il est l'égal du Père.

      Et le Sauveur montre ici, encore une fois, combien il repousse tout
ce qui est spectaculaire ou source de vaine gloire. La foule le presse de
tous côtés, mais il ne s'empresse pas d'opérer un miracle visible en
guérissant la paralysie extérieure de cet homme... Il commence par un
miracle invisible, guérissant l'âme de cet homme. Cette guérison-là est
infiniment plus avantageuse pour lui –- et, en apparence, moins glorieuse
pour le Christ.




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