06 juillet 2012

Evangile du jour

vendredi 06 juillet 2012
Le vendredi de la 13e semaine du temps ordinaire

Ste Maria Goretti, vierge et martyre († 1902),  St Goar, prêtre et ermite († 575)



Commentaire du jour
Saint François d'Assise : « Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs »

Les lectures du jour

Mt 9,9-13.


Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Lettre à un supérieur de l'ordre franciscain (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 129)

« Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs »

Voici à quoi je reconnaîtrai que tu aimes le Seigneur, et que tu
m'aimes, moi, son serviteur et le tien : si n'importe quel frère au monde,
après avoir péché autant qu'il est possible de pécher, peut rencontrer ton
regard, demander ton pardon, et te quitter pardonné. S'il ne demande pas
pardon, demande-lui, toi, s'il veut être pardonné. Et même si après cela il
péchait encore mille fois contre toi, aime-le plus encore que tu m'aimes,
et cela pour l'amener au Seigneur. Aie toujours pitié de ces malheureux...
Si un frère, à l'instigation de l'ennemi, commet un péché grave, il
sera tenu par obéissance de recourir à son responsable. Les frères qui
connaîtraient sa faute ne lui feront ni affront ni reproche ; ils lui
témoigneront au contraire beaucoup de bonté et tiendront soigneusement
caché le péché de leur frère, car « ce ne sont pas les bien-portants qui
ont besoin de médecin, mais les malades » (Mt 9,12)... Et son supérieur
agira envers lui avec autant de bonté qu'il en souhaiterait pour lui s'il
était en un cas semblable. Si un frère tombe en quelque péché véniel,
il se confessera à l'un de ses frères prêtres. S'il n'y a pas de prêtre, il
se confessera à son frère, en attendant qu'il trouve un prêtre pour
l'absoudre canoniquement. Les frères ne pourront enjoindre d'autre
pénitence que ceci : « Va, et ne pèche plus ! » (Jn 8,11)




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