21 octobre 2011

Evangile du jour

vendredi 21 octobre 2011
Le vendredi de la 29e semaine du temps ordinaire

St Hilarion, solitaire († 372),  Ste Ursule et ses Compagnes, martyres (Vème s.)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : Les signes des temps où nous sommes

Les lectures du jour

Lc 12,54-59.


Jésus disait à la foule : " Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive.
Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive.
Esprits faux ! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison.
Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Lettre Apostolique « Novo millennio innuente » § 33 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

Les signes des temps où nous sommes

      Le fait que l'on enregistre aujourd'hui, dans le monde, malgré les
vastes processus de sécularisation, une exigence diffuse de spiritualité,
qui s'exprime justement en grande partie dans un besoin renouvelé de
prière, n'est-il pas un « signe des temps » ? Les autres religions,
désormais amplement présentes dans les territoires d'ancienne chrétienté,
proposent aussi leurs réponses à ce besoin, et elles le font parfois avec
des modalités attrayantes. Nous qui avons la grâce de croire au Christ,
révélateur du Père et Sauveur du monde, nous avons le devoir de montrer à
quelles profondeurs peut porter la relation avec lui.

La grande tradition mystique de l'Église, en Orient comme en
Occident, peut exprimer beaucoup à ce sujet. Elle montre comment la prière
peut progresser, comme un véritable dialogue d'amour, au point de rendre la
personne humaine totalement possédée par le Bien-Aimé divin, vibrant au
contact de l'Esprit, filialement abandonnée dans le cœur du Père. On fait
alors l'expérience vivante de la promesse du Christ : « Celui qui m'aime
sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui
» (Jn 14,21)...

Oui, chers frères et sœurs, nos communautés chrétiennes doivent
devenir d'authentiques écoles de prière, où la rencontre avec le Christ ne
s'exprime pas seulement en demande d'aide, mais aussi en action de grâce,
louange, adoration, contemplation, écoute, affection ardente, jusqu'à une
vraie « folie » du cœur. Il s'agit donc d'une prière intense, qui toutefois
ne détourne pas de l'engagement dans l'histoire: en ouvrant le cœur à
l'amour de Dieu, elle l'ouvre aussi à l'amour des frères et rend capable de
construire l'histoire selon le dessein de Dieu.




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