13 octobre 2011

Evangile du jour

jeudi 13 octobre 2011
Le jeudi de la 28e semaine du temps ordinaire

Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions)
St Édouard le Confesseur († 1066), roi d'Angleterre,  St Géraud d'Aurillac (850-909)



Commentaire du jour
Baudouin de Ford : « Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement »

Les lectures du jour

Lc 11,47-54.


Jésus disait aux docteurs de la Loi : " Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C'est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d'autres.
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du monde,
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, qui a péri entre l'autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette génération devra en rendre compte.
Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés. »
Après que Jésus fut parti de là, les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement, et ils le harcelaient de questions ;
ils étaient à l'affût pour s'emparer d'une de ses paroles.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Le Sacrement de l'autel, II,1 ; SC 93 (trad. SC, p.169)

« Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement »

            Ceux qui ont versé le sang du Christ ne l'ont pas fait pour
effacer les péchés du monde... Mais inconsciemment ils ont servi le plan du
salut. Le salut du monde, qui s'ensuivait, ne tenait ni à leur puissance,
ni à leur volonté, ni à leur intention, ni à leur acte, mais est venu de la
puissance, de la volonté, de l'intention, de l'acte de Dieu. Dans cette
effusion de sang, en effet, la haine des persécuteurs n'était pas seule à
l'œuvre, mais aussi l'amour du Sauveur. La haine a fait son œuvre de haine,
l'amour a fait son œuvre d'amour. Ce n'est pas la haine, mais l'amour qui a
réalisé le salut.            En versant le sang du Christ, la haine s'est
déversée elle-même, « pour que soient révélées les pensées d'un grand
nombre de cœurs » (Lc 2,35). L'amour, lui aussi, en répandant le sang du
Christ, se répandait lui-même, pour que l'homme sache combien Dieu
l'aimait : « au point de ne pas épargner son propre Fils » (Rm 8,32). « Car
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn
3,16).            Ce Fils unique a été offert, non parce que ses ennemis
ont prévalu, mais parce que lui-même l'a voulu. « Il a aimé les siens, il
les a aimés jusqu'à la fin » (Jn 13,1). La fin, c'est la mort acceptée pour
ceux qu'il aime : voilà la fin de toute perfection, la fin de l'amour
parfait. « Car il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ceux qu'on aime » (Jn 15,13).




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