27 août 2009

Evangile du jour

jeudi 27 août 2009
Le jeudi de la 21e semaine du temps ordinaire

Ste Monique (+ 388), Saint Césaire d'Arles (470-543)



Commentaire du jour
Saint Bernard : Au milieu de la nuit

Les lectures du jour

Mt 24,42-51.
Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.

Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la
nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le
mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez
pas que le Fils de l'homme viendra.
Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a
confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps
voulu ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail !
Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit : 'Mon maître s'attarde',
et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les
ivrognes,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas
prévue :
il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des
pleurs et des grincements de dents.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon 1 pour l'Avent (trad. cf. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 137)

Au milieu de la nuit

      Quand le Sauveur est-il venu ? Il n'est pas venu au commencement du
temps, ni au milieu, mais à la fin. Et cela, il ne l'a pas fait sans
raison. Mais très sagement, la Sagesse divine, qui n'ignorait pas que les
fils d'Adam sont portés à l'ingratitude, a disposé qu'elle ne leur
apporterait ses premiers secours que lorsqu'ils seraient dans le plus grand
besoin.

      Déjà, en vérité, « le soir tombait et le jour baissait », « le soleil
de la justice » avait à peu près disparu (Lc 24,29; Ml 3,20) ; il ne
répandait plus sur terre qu'une lueur incertaine et une faible chaleur. De
fait, la lumière de la connaissance de Dieu s'était bien amoindrie et la
chaleur de la charité refroidie, par suite de l'iniquité croissante (Mt
24,12). Il n'y avait plus d'apparition d'anges, plus d'oracles de prophètes
; ils avaient pris fin, comme vaincus par le désespoir devant l'extrême
endurcissement des hommes et leur obstination. C'est alors que le Fils
affirma : « Maintenant je dis : Voici que je viens » (Ps 39,8). Oui, à
l'heure où tout reposait en silence et que la nuit était au milieu de sa
course, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est descendue du ciel, de son
trône royal (Sg 18,14). Comme le dit l'apôtre Paul : « Quand est venue la
plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils » (Ga 4,4).




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