27 janvier 2009

Evangile du jour

mardi 27 janvier 2009
Le mardi de la 3e semaine du temps ordinaire

Sainte Angèle Merici (+ 1540)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Voici ma mère et mes frères »

Les lectures du jour

Mc 3,31-35.
Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant
au-dehors, ils le font demander.
Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et
tes frères sont là dehors, qui te cherchent. »
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il
dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma
mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v.1080-1157), abbé cistercien
2ème Sermon pour la Nativité de Marie, § 3-4 (trad. SC 202, p. 491s)

« Voici ma mère et mes frères »

      L'Évangile nous montre le visage le plus beau du Christ : sa vie et
l'enseignement qu'il a donné par sa parole et par son propre exemple.
Connaître le Christ sous cette forme constitue, dans la vie présente, la
piété des chrétiens... C'est pourquoi Paul, sachant que « la chair ne sert
de rien sans l'Esprit qui vivifie » (Jn 6,63s), ne veut plus connaître le
Christ selon la chair (2Co 5,16) afin de se tourner tout entier vers celui
qui est Esprit vivifiant (1Co 15,45).

      Or Marie semble partager ce sentiment lorsque, désirant faire
pénétrer dans les coeurs de tous le Bien-Aimé né de son sein, le Bien-Aimé
de ses désirs, elle le décrit non selon la chair, mais selon l'Esprit. Elle
semble dire aussi, avec Paul : « Même si j'ai connu le Christ selon la
chair, maintenant je ne le connais plus ainsi » (2Co 5,16). Elle désire en
effet, elle aussi, former son Fils unique dans tous ses fils d'adoption.
C'est pourquoi, bien qu'ils aient déjà été engendrés par la parole de
vérité (Jc 1,18), Marie n'en continue pas moins à les enfanter chaque jour
par les désirs et la sollicitude de sa tendresse maternelle, jusqu'à ce
qu'ils atteignent « l'état d'homme parfait, la mesure de la plénitude de
l'âge » de son Fils (Ep 4,13), lui qu'elle a une fois pour toutes enfanté
et mis au monde...

      Elle nous fait donc ainsi l'éloge de ce fruit de son sein : « Je suis
la mère du bel amour, de la crainte et de la connaissance, la mère de la
sainte espérance » (Si 24,24 Vulg). --Est-ce donc là ton fils, ô Vierge des
vierges ? Est-ce là ton Bien-Aimé, ô la plus belle des femmes ? (Ct 5,9).
--Certainement, tel est mon Bien-Aimé, et il est mon fils, ô filles de
Jérusalem (v. 16). En lui-même, mon Bien-Aimé est le bel amour, et en celui
qui est né de lui mon Bien-Aimé est le bel amour, la crainte, l'espérance
et la connaissance. »




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