21 janvier 2009

Evangile du jour

mercredi 21 janvier 2009
Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Sainte Agnès (+ 304)



Commentaire du jour
Méliton de Sardes : « Navré de l'endurcissement de leur coeur »

Les lectures du jour

Mc 3,1-6.
Un jour, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la
main était paralysée.
On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on
pourrait ainsi l'accuser.
Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant
tout le monde. » Et s'adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ?
de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de
leurs coeurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa
main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode
contre Jésus, pour voir comment le faire périr.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Méliton de Sardes (?-v.195), évêque
Homélie pascale, 71-73 (trad. SC 123, p. 99 rev.)

« Navré de l'endurcissement de leur coeur »

C'est lui l'agneau sans voix, c'est lui l'agneau égorgé, lui qui est
né de Marie, l'agnelle gracieuse. C'est lui qui a été tiré du troupeau et
mené à la mort, tué le soir, enseveli de nuit..., pour ressusciter d'entre
les morts et ressusciter l'homme du fond de son tombeau.

Il a donc été mis à mort. Et mis à mort où ? Au coeur de Jérusalem.
Pourquoi ? Parce qu'il avait guéri leurs boiteux, purifié leurs lépreux,
ramené leurs aveugles à la lumière, et ressuscité leurs morts (Lc 7,22).
Voilà pourquoi il a souffert. Il est écrit dans la Loi et les prophètes : «
Ils m'ont rendu le mal pour le bien ; mon âme est à l'abandon. Ils ont
médité le mal contre moi, en disant : ' Ligotons le juste, car il nous est
odieux ' » (Ps 37,21; cf Jr 11,19).

Pourquoi as-tu commis ce crime sans nom ? Tu as déshonoré celui qui
t'avait honoré, tu as humilié celui qui t'avait exalté, tu as renié celui
qui t'avait reconnu, tu as rejeté celui qui t'avait appelé, tu as tué celui
qui te vivifiait... Il fallait qu'il souffre, mais non par toi. Il fallait
qu'il soit humilié, mais non par toi. Il fallait qu'il soit jugé, mais non
par toi. Il fallait qu'il soit crucifié, mais non par ta main. Voici les
paroles que tu aurais dû crier à Dieu : « O Maître, s'il faut que ton Fils
souffre, si telle est ta volonté, qu'il souffre, mais non par moi ».     




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