15 janvier 2009

Evangile du jour

jeudi 15 janvier 2009
Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

Saint Rémi (+ 533), Saint Paul (+ 342)



Commentaire du jour
Récit de trois compagnons de S. François d'Assise : Saint François guéri de ses peurs par un lépreux

Les lectures du jour

Mc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si
tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit
: « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et
donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison
sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de
sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une
ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on
venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Récit de trois compagnons de S. François d'Assise (vers 1244)
§ 11 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 813s)

Saint François guéri de ses peurs par un lépreux

      Un jour, alors que [le jeune] François montait à cheval près
d'Assise, un lépreux vint à sa rencontre. D'habitude il avait une grande
horreur des lépreux, c'est pourquoi il se fit violence, descendit de cheval
et lui donna une pièce d'argent en lui baisant la main. Ayant reçu du
lépreux un baiser de paix, il remonta à cheval et poursuivit son chemin. A
partir de ce moment, il commença à se dépasser de plus en plus, jusqu'à
parvenir à une parfaite victoire sur soi-même par la grâce de Dieu.

      Quelques jours plus tard, s'étant muni de beaucoup de monnaie, il se
dirigea vers l'hospice des lépreux et, les ayant tous réunis, il donna une
aumône à chacun, en lui baisant la main. A son retour, il est exact que ce
qui auparavant lui paraissait amer -- c'est-à-dire, voir ou toucher les
lépreux -- s'était transformé en douceur. Voir des lépreux, comme il lui
arriva de le dire, lui était à ce point pénible que non seulement il
refusait de les voir mais même de s'approcher de leur habitation ; s'il lui
arrivait parfois de les voir ou de passer près de leur léproserie..., il
détournait le visage et se bouchait le nez. Mais la grâce de Dieu le rendit
à ce point familier des lépreux que, comme il l'atteste dans son testament,
il séjournait parmi eux et les servait humblement. La visite aux lépreux
l'avait transformé.




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