10 janvier 2009

Evangile du jour

samedi 10 janvier 2009
Samedi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Guillaume (+ 1209), Bienheureuse María-Dolores Rodríguez Sopeña (1848-1918)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « C'est ma joie, et j'en suis comblé »

Les lectures du jour

Jn 3,22-30.
Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec
eux, et il baptisait.
Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était
abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter avec un Juif à propos
des bains de purification.
Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était
avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu
du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit : Je ne suis pas le Messie, je
suis celui qui a été envoyé devant lui.
L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ; quant à l'ami de l'époux,
il se tient là, il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux.
C'est ma joie, et j'en suis comblé.
Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 194, onzième sermon sur la Nativité du Seigneur (trad. coll. Icthus, t.8, p. 98 rev.)

« C'est ma joie, et j'en suis comblé »

Écoutez, enfants de la lumière, vous qui avez été adoptés en vue du
Royaume de Dieu ; écoutez, frères très chers ; écoutez et tressaillez de
joie dans le Seigneur, vous les justes, puisqu'« à vos coeurs droits, la
louange va bien » (Ps 33,1). Écoutez ce que vous savez déjà, méditez ce que
vous avez entendu, aimez ce que vous croyez, proclamez ce que vous aimez
!... Le Christ est né, Dieu par son Père, homme par sa mère ; il est
né de l'immortalité de son Père et de la virginité de sa mère. De son Père,
sans le concours d'une mère ; de sa mère, sans celui d'un père. De son
Père, sans le temps ; de sa mère, sans la semence. De son Père, il est
principe de vie ; de sa mère, la fin de la mort. De son Père, il est né
pour régler l'ordre des jours ; de sa mère, pour consacrer ce jour-ci.
Devant lui il a envoyé Jean Baptiste, qu'il a fait naître lorsque les jours
se mettent à décroître, et lui-même est né lorsque les jours commencent à
rallonger, préfigurant ainsi les paroles de ce même Jean : « Lui, il faut
qu'il grandisse ; et moi, que je diminue ». En effet, la vie humaine doit
s'affaiblir en elle-même et s'augmenter en Jésus Christ, « afin que les
vivants n'aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est
mort et ressuscité pour eux » (2Co 5,15). Et afin que chacun de nous puisse
répéter ces paroles de l'apôtre Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est
le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).




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