17 janvier 2009

Evangile du jour

samedi 17 janvier 2009
Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire

Sainte Roseline (+ 1329), Saint Antoine (+ 356)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades »

Les lectures du jour

Mc 2,13-17.
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à lui,
et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain
(collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le
suivit.
Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de
pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait
beaucoup de monde.
Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant
qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses
disciples : « Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien
portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler
non pas les justes, mais les pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur Luc, 5, 23.27 (trad. SC 45, p. 191s rev.; cf En Calcat)

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades »

      L'apôtre Paul a dit : « Dépouillez-vous du vieil homme avec ses
agissements et revêtez l'homme nouveau » (Col 3,9-10)... Telle a été
l'oeuvre que le Christ a accompli en appelant Lévi ; il l'a refaçonné et a
fait de lui un homme nouveau. Aussi est-ce au titre de créature nouvelle
que l'ancien publicain offre un festin au Christ, parce que le Christ se
plaît en lui et que lui-même mérite d'avoir sa part de bonheur avec le
Christ... Il le suivait maintenant, heureux, allègre, débordant de joie.

      « Je ne fais plus figure de publicain, disait-il ; je ne porte plus
le vieux Lévi ; j'ai dépouillé Lévi en revêtant le Christ. Je fuis ma vie
première ; je ne veux suivre que toi, Seigneur Jésus, qui guéris mes
blessures. Qui me séparera de l'amour de Dieu qui est en toi ? la
tribulation ? l'angoisse ? la faim ? (Rm 8,35) Je suis attaché à toi par la
foi, comme par des clous, je suis retenu par les bonnes entraves de
l'amour. Tous tes commandements seront comme un cautère que je tiendrai
appliqué sur ma blessure ; le remède mord, mais il enlève l'infection de
l'ulcère. Retranche donc, Seigneur Jésus, par ton glaive puissant la
pourriture de mes péchés ; viens vite inciser les passions cachées,
secrètes, variées. Purifie toute infection par le bain nouveau.

      « Écoutez-moi, hommes collés à la terre, vous qui avez la pensée
enivrée par vos péchés. Moi aussi, Lévi, j'étais blessé par des passions
semblables. Mais j'ai trouvé un médecin qui habite le ciel et qui répand
ses remèdes sur la terre. Lui seul peut guérir mes blessures car il n'en a
pas ; lui seul peut ôter au coeur sa douleur et à l'âme sa langueur, car il
connaît tout ce qui est caché. »




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