04 janvier 2009

Evangile du jour

dimanche 04 janvier 2009
Solennité de l'Epiphanie de Notre Seigneur

Epiphanie du Seigneur (solennité)
Sainte Angèle de Foligno (+ 1309), Saint Odilon de Cluny (962-1048)



Commentaire du jour
J. B. Bossuet : « Nous avons vu se lever son étoile »

Les lectures du jour

Mt 2,1-12.
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or,
voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons
vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem
avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour
leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les
chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger
d'Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle
date l'étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner
avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi
pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient
vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se
trouvait l'enfant.
Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et,
tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs
coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la
myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils
regagnèrent leur pays par un autre chemin.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

J. B. Bossuet (1627-1704), évêque de Meaux
Élévations sur les mystères, Semaine 17, n°2

« Nous avons vu se lever son étoile »

      Qu'avait cette étoile au-dessus des autres, qui annoncent dans le
ciel la gloire de Dieu ? (Ps 18,2) Qu'avait-elle plus que les autres, pour
mériter d'être appelée l'étoile du Roi des rois, du Christ qui venait de
naître, et d'y amener les mages ? Balaam, prophète parmi les païens, dans
Moab et en Arabie, avait vu Jésus Christ comme une étoile ; et il avait dit
: « Il se lèvera une étoile de Jacob » (Nb 24,17). Cette étoile qui paraît
aux mages était la figure de celle que Balaam avait vue : et qui sait si la
prophétie de Balaam ne s'était pas répandue en Orient ?... Quoi qu'il en
soit, une étoile qui ne paraissait qu'aux yeux n'était pas capable
d'attirer les mages au Roi nouveau-né : il fallait que l'étoile de Jacob et
la lumière du Christ soit levée dans leur coeur. À la présence du signe
qu'il leur donnait au-dehors, Dieu les toucha au-dedans par cette
inspiration dont Jésus a dit : « Nul ne vient à moi, si mon Père ne le tire
» (Jn 6,44).

      L'étoile des mages est donc l'inspiration dans les coeurs. Je ne sais
quoi vous luit en dedans : vous êtes dans les ténèbres et dans les
amusements, ou peut-être dans la corruption du monde : tournez vers
l'Orient, où se lèvent les astres ; tournez-vous à Jésus Christ qui est à
l'Orient, où se lève comme un bel astre l'amour de la vérité et de la
vertu.




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