09 juin 2013

Evangile du jour


dimanche 09 juin 2013

Dixième dimanche du temps ordinaire

St Éphrem, diacre et docteur de l'Église († 373), Bse Anna Maria Taigi, mère de famille (1769-1837), Bx Louis (Luigi) Boccardo, prêtre et fondateur († 1936)

Commentaire du jour
Concile Vatican II: « Le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : ' Ne pleure pas ' »

Lc 7,11-17.

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Concile Vatican II
Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 22

« Le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : ' Ne pleure pas ' »

      « Image du Dieu invisible », le Christ est l'homme parfait
qui a restauré dans les enfants d'Adam la ressemblance divine, déformée
depuis le premier péché. Parce qu'en lui la nature humaine a été
assumée, non absorbée, cette nature a été élevée en nous aussi à une
dignité sans égale. Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s'est en
quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains
d'homme, il a pensé avec une intelligence d'homme, il a agi avec une
volonté d'homme, il a aimé avec un cœur d'homme. Né de la Vierge Marie,
il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable à nous, hormis le
péché.

      Agneau innocent, par son sang librement répandu, il nous a
mérité la vie. En lui, Dieu nous a réconciliés avec lui-même et entre
nous, nous arrachant à l'esclavage du diable et du péché, en sorte que
chacun de nous peut dire avec l'apôtre Paul : « Le Fils de Dieu m'a aimé
et il s'est livré pour moi ». En souffrant pour nous, il ne nous a pas
simplement donné l'exemple, afin que nous marchions sur ses pas, mais il a
ouvert une route nouvelle : si nous la suivons, la vie et la mort
deviennent saintes et acquièrent un sens nouveau.

      Devenu conforme à l'image du Fils, « Premier-né d'une
multitude de frères », le chrétien reçoit « les prémices de l'Esprit
»... Par cet Esprit, « gage de l'héritage », tout l'homme est
renouvelé intérieurement, dans l'attente de « la rédemption du corps »
: « Si l'Esprit de Celui a ressuscité Jésus d'entre les morts demeure en
vous, Celui qui a ressuscité Jésus Christ d'entre les morts donnera aussi
la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous »... Telle
est la qualité et la grandeur du mystère de l'homme,  qui brille aux
yeux des croyants grâce à la révélation chrétienne. C'est donc par le
Christ et dans le Christ que s'éclaire l'énigme de la douleur et de la
mort qui, hors de son Évangile, nous écrase. « Le Christ est
ressuscité, par sa mort il a vaincu la mort, et il nous a abondamment
donné la vie », pour que, devenus fils dans le Fils, nous criions dans
l'Esprit : « Abba, Père ! »

(Références bibliques : Col 1,15; He 4,15; Ga 2,20; 1P 2,21; He
10,20;  Rm 8,29.23; Ep 1,14; Rm 8,23.11; liturgie pascale byzantine; Rm
8,15)







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