26 juin 2013

Evangile du jour


mercredi 26 juin 2013

Le mercredi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

St Josemaría Escrivá de Balaguer, fond. « Opus Dei », Sts Jean et Paul, martyrs († 362), Bse Marie-Joséphine de Jésus Crucifié, carmélite

Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez »

Mt 7,15-20.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : " Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces.
C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne cueille pas du raisin sur des épines, ni des figues sur des chardons.
C'est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l'arbre mauvais donne des fruits détestables.
Un arbre bon ne peut pas porter des fruits détestables, ni un arbre mauvais porter de beaux fruits.
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu.
C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Château intérieur, 5ème demeure, 3, 10-11 (trad. OC, Cerf 1995, p. 1052 rev.)

« C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez »

      Mes sœurs, comme il est facile de reconnaître parmi vous celles qui ont le véritable amour du prochain et celles qui l'ont à un degré moindre ! Si vous compreniez bien l'importance de cette vertu, vous n'auriez pas d'autre préoccupation. Quand je vois des personnes tout occupées à examiner leur recueillement et si engoncées en elles-mêmes lorsqu'elles le pratiquent qu'elles n'osent pas bouger pour ne pas en détourner leur pensée, de crainte de perdre un peu du goût et de la dévotion qu'elles y trouvent, je me dis qu'elles comprennent bien peu le chemin qui conduit à l'union. Elles s'imaginent que la perfection consiste en ces façons de faire.

      Non, mes sœurs, non. Le Seigneur veut des œuvres. Il veut, par exemple, que si vous voyez une malade que vous pouvez soulager, vous laissiez là vos dévotions pour l'assister, que vous lui témoigniez de la compassion, que sa souffrance soit la vôtre, et que, s'il en est besoin, vous jeûniez pour qu'elle ait la nourriture nécessaire. Et tout cela moins par amour d'elle que parce que c'est la volonté de notre Maître. Voilà la véritable union à sa volonté.







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