07 octobre 2012

Evangile du jour

dimanche 07 octobre 2012
Vingt-septième dimanche du temps ordinaire

Ste Hildegarde de Bingen († 1179) proclamée ce jour Docteur de l'ÉgliseSt Jean d'Avila proclamé ce jour docteur de l'Église
St. Marc, Pape († 336),  Bse Chiara Badano (1971-1990)



Commentaire du jour
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI] : « Celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas »

Les lectures du jour

Mc 10,2-16.


Un jour, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »
On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Retraite prêchée au Vatican, 1983 (trad. Le Ressuscité, DDB 1986, p. 78)

« Celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas »

      Il est étonnant de constater l'importance que Jésus lui-même attribue
à l'enfant, pour tout homme : « Je vous le dis, si vous ne changez pas et
ne devenez comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume de
Dieu » (Mt 18,3). Être enfant n'est donc pas pour Jésus une étape purement
transitoire de la vie de l'homme, dérivant de son destin biologique, et
devant par la suite disparaître totalement. Dans l'enfance, ce qui est
propre à l'homme se réalise de telle manière que celui qui a perdu
l'essentiel de l'enfance est lui-même perdu.

      A partir de là, et nous plaçant du point de vue humain, nous pouvons
imaginer quel souvenir heureux le Christ devait garder des jours de son
enfance, combien l'enfance était restée pour lui une expérience précieuse,
une forme particulièrement pure d'humanité. Partant de là, nous pourrons
apprendre à révérer l'enfant qui, désarmé, en appelle à notre amour.

      Mais cela pose surtout la question suivante : quel est exactement le
trait caractéristique de l'enfance que Jésus considère comme irremplaçable
?... Il faut tout d'abord nous rappeler que l'attribut essentiel de Jésus,
celui qui exprime sa dignité, est celui de « Fils »... L'orientation de sa
vie, le motif originaire et l'objectif qui l'ont modelée, s'expriment en un
seul mot : « Abba, Père bien-aimé » (Mc 14,36; Ga 4,6). Jésus savait qu'il
n'était jamais seul et, jusqu'au dernier cri sur la croix, il a obéi à
celui qu'il appelait Père, en se tendant entièrement vers lui. Cela seul
permet d'expliquer qu'il ait refusé finalement de s'appeler roi, ou
seigneur, ou de s'attribuer quelque autre titre de pouvoir, mais qu'il ait
eu recours à un terme que nous pourrions aussi traduire par « petit enfant
».




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