20 octobre 2012

Evangile du jour

samedi 20 octobre 2012
Le samedi de la 28e semaine du temps ordinaire

Ste Adeline, abbesse († 1125),  Ste Irène de Tomar († 653)



Commentaire du jour
Passion des saintes Félicité et Perpétue : « Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui »

Les lectures du jour

Lc 12,8-12.


Jésus disait à ses disciples : " Je vous le déclare : Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu.
Mais celui qui m'aura renié en face des hommes sera renié en face des anges de Dieu.
Et celui qui dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.
Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler.
Car l'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Passion des saintes Félicité et Perpétue (début 3e siècle)
§ 2-3 (trad. coll. Pères dans la foi n°12, DDB 1979, p. 71 rev.)

« Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui »

      On a arrêté des jeunes gens qui étaient catéchumènes : Revocatus et
Félicité, tous les deux esclaves, Saturninus et Secundulus, avec eux se
trouvait Vibia Perpétue. Elle était de naissance noble, elle avait reçu une
éducation brillante et avait fait un beau mariage. Perpétue avait encore
son père et sa mère, deux frères -- dont l'un était également catéchumène
-- et un enfant pas encore sevré. Elle avait environ vingt-deux ans. Elle a
raconté elle-même toute l'histoire de son martyre. La voici, écrite de sa
main et d'après ses impressions :

      « Nous étions encore avec nos gardes quand déjà mon père essayait de
me convaincre. Dans sa tendresse, il s'efforçait d'ébranler ma foi.
-- Père, lui dis-je, vois-tu le vase qui traîne par terre, cette cruche ou
bien cette autre chose ?
-- Je le vois, dit mon père.
-- Peut-on lui donner un autre nom que celui qu'il porte ? lui dis-je.
-- Non, répondit-il.
-- Eh bien, moi de même, je ne peux pas me donner un autre nom que mon vrai
nom : je suis chrétienne.

      « Mon père a été exaspéré par cette parole, il s'est jeté sur moi
pour m'arracher les yeux. Il s'est contenté de me maltraiter et est parti,
avec les arguments du démon, vaincu. Pendant plusieurs jours, je n'ai plus
revu mon père ; j'en ai remercié Dieu, cette absence m'a été un
soulagement. C'est précisément pendant ce court laps de temps que nous
avons été baptisés. L'Esprit Saint m'a inspirée de ne rien demander à l'eau
sainte, sinon la force de résister physiquement.

      « Quelques jours plus tard, nous avons été transférés dans la prison
de Carthage. J'en ai été épouvantée : jamais je ne m'étais trouvée dans de
pareilles ténèbres...; j'étais dévorée d'inquiétude à cause de mon
enfant... Je réconfortais mon frère, en lui recommandant mon fils. Je
souffrais beaucoup de voir les miens souffrir à cause de moi. Durant de
longs jours, ces inquiétudes m'ont torturée. J'ai fini par obtenir que mon
enfant demeure avec moi en prison. Aussitôt il a repris des forces, et j'ai
été délivrée de la peine et des soucis qu'il m'avait causés. D'un coup, la
prison s'est changée pour moi en palais, et je m'y trouvais mieux que
partout ailleurs. »    




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