24 octobre 2012

Evangile du jour

mercredi 24 octobre 2012
Le mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire

St Antoine-Marie Claret, évêque (1807-1870)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur » (1Th 5,4)

Les lectures du jour

Lc 12,39-48.


Jésus disait à ses disciples : " Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
3ème sermon pour l'Avent, 1 ; SC 166 (trad. SC p. 119s)

« Comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur » (1Th 5,4)

       « Israël, sois prêt à marcher à la rencontre du Seigneur, car il
vient » (cf Am 4,12). Et vous aussi, mes frères, « soyez prêts, car le Fils
de l'homme viendra à l'heure que vous ne pensez pas ». Rien de plus sûr que
sa venue, mais rien de plus incertain que le moment de cette venue. En
effet, il nous appartient si peu de connaître les temps ou les moments que
le Père, en sa puissance, a fixés, qu'il n'est même pas donné aux anges qui
l'entourent d'en savoir le jour ni l'heure (Ac 1,7; Mt 24,36).

      Notre dernier jour aussi viendra, c'est chose très certaine ; mais
quand, où et comment, cela nous est très incertain ; nous savons seulement,
comme on l'a dit avant nous, que « vis-à-vis des vieillards il se tient sur
le seuil, tandis que vis-à-vis des jeunes gens il se tient à l'affût » (S.
Bernard)... Il ne faudrait pas que ce jour nous saisisse à l'improviste,
non préparés, comme un voleur pendant la nuit... Que la crainte, demeurant
en éveil, nous rende toujours prêts, jusqu'à ce que la sécurité succède à
la crainte, et non la crainte à la sécurité. « Je serai vigilant, dit le
Sage, afin de me préserver du péché » (Ps 17,24), ne pouvant pas me
préserver de la mort. Il sait, en effet, que « le juste, surpris par la
mort, trouvera le repos » (Sg 4,7) ; bien plus, ils triomphent de la mort,
ceux qui n'ont pas été esclaves du péché pendant leur vie. Que c'est beau,
mes frères, quel bonheur, non seulement d'être en sécurité devant la mort,
mais encore d'en triompher avec gloire, fort du témoignage de sa
conscience.




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