07 août 2012

Evangile du jour

mardi 07 août 2012
Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire

St Gaétan (Cajetan) de Thienne, fondateur († 1547),  Sts Sixte II (pape) et comp., martyrs († 258)



Commentaire du jour
Bienheureuse Élisabeth de la Trinité : « Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui »

Les lectures du jour

Mt 14,22-36.


Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient : « C'est un fantôme », et la peur leur fit pousser des cris.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent sauvés.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Élisabeth de la Trinité (1880-1906), carmélite
Dernière retraite, 20-21 (OC, Cerf 1991, p. 167)

« Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui »

« Ils se prosternaient, ils adoraient et jetaient leurs couronnes
devant le trône, en disant : ' Tu es digne, Seigneur, de recevoir la
gloire, l'honneur et la puissance ' » (Ap 4,10s). Comment imiter dans le
ciel de mon âme cette occupation des bienheureux dans le ciel de la gloire
? Comment poursuivre cette louange, cette adoration ininterrompues ? Saint
Paul me donne une lumière là-dessus lorsqu'il souhaite pour les siens que «
le Père les fortifie par son Esprit, en sorte que Jésus Christ habite par
la foi en leurs cœurs et qu'ils soient enracinés et fondés dans l'amour »
(cf Ep 3,16s). Être enraciné et fondé dans l'amour : telle est, me
semble-t-il, la condition pour remplir dignement son office de « louange de
gloire » (Ep 1,6.12.14). L'âme qui pénètre et demeure en ces profondeurs de
Dieu..., qui fait par conséquent tout « en lui, avec lui, par lui et pour
lui »..., cette âme s'enracine plus profondément en Celui qu'elle aime, par
chacun de ses mouvements, de ses aspirations, comme par chacun de ses
actes, quelque ordinaires qu'ils soient. Tout en elle rend hommage au Dieu
trois fois saint : elle est pour ainsi dire un Sanctus perpétuel, une
louange de gloire incessante ! « Ils se prosternent, ils adorent, ils
jettent leurs couronnes. » D'abord l'âme doit se prosterner, se plonger
dans l'abîme de son néant, s'y enfoncer si profondément qu'elle...trouve la
paix véritable, immuable et parfaite que rien ne trouble, car elle s'est
précipitée si bas que personne n'ira la chercher là. Alors elle pourra
adorer.




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