16 août 2012

Evangile du jour

jeudi 16 août 2012
Le jeudi de la 19e semaine du temps ordinaire

St Étienne de Hongrie, roi († 1038),  St Roch, pélerin († 1327)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois »

Les lectures du jour

Mt 18,21-35.19,1.


Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. '
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette ! '
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai. '
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? '
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
Jésus acheva ainsi son discours, puis il s'éloigna de la Galilée et se rendit en Judée, au-delà du Jourdain.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia », § 14 (trad.  copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois »

Le Christ souligne avec insistance la nécessité de pardonner aux
autres : lorsque Pierre lui demande combien de fois il devrait pardonner à
son prochain, il lui indique le chiffre symbolique de « soixante-dix fois
sept fois », voulant lui montrer ainsi qu'il devrait savoir pardonner à
tous et toujours. Il est évident qu'une exigence aussi généreuse de
pardon n'annule pas les exigences objectives de la justice. La justice bien
comprise constitue pour ainsi dire le but du pardon. Dans aucun passage du
message évangélique, le pardon, ni même la miséricorde qui en est la
source, ne signifient indulgence envers le mal, envers le scandale, envers
le tort causé ou les offenses... La réparation du mal et du scandale, le
dédommagement du tort causé, la satisfaction de l'offense sont conditions
du pardon... La miséricorde toutefois a la force de conférer à la
justice un contenu nouveau, qui s'exprime de la manière la plus simple et
la plus complète dans le pardon. Le pardon en effet manifeste qu'en plus
des processus...caractéristiques de la justice, l'amour est nécessaire pour
que l'homme s'affirme comme tel. L'accomplissement des conditions de la
justice est indispensable surtout pour que l'amour puisse révéler son
propre visage... L'Église estime à juste titre que son devoir, que le but
de sa mission, consistent à assurer l'authenticité du pardon.




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