17 février 2011

Evangile du jour

jeudi 17 février 2011
Le jeudi de la 6e semaine du temps ordinaire

St Alexis Falconieri et les sept fondateurs des Servites (+ 1310)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

Les lectures du jour

Mc 8,27-33.
Jésus s'en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région
de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il les interrogeait :
« Pour les gens, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres,
Élie ; pour d'autres, un des prophètes. »
Il les interrogeait de nouveau : « Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prend la parole et
répond : « Tu es le Messie. »
Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne.
Et, pour la première fois, il leur enseigna qu'il fallait que le Fils de
l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des
prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, trois jours après, il
ressuscite.
Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui
faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement
Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont
pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°54

« Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

Pierre considère les souffrances et la mort du Christ d'un point de
vue purement naturel et humain, et cette mort lui paraît indigne de Dieu,
honteuse pour sa gloire. Le Christ le reprend et semble lui dire : « Mais
non, la souffrance et la mort ne sont pas indignes de moi. Des idées terre
à terre troublent et égarent ton jugement. Écarte toute idée humaine ;
écoute mes paroles du point de vue des desseins de mon Père, et tu
comprendras que cette mort est la seule qui convienne à ma gloire. Tu crois
que c'est une honte pour moi de souffrir ? Sache que c'est la volonté du
diable que je n'accomplis pas ainsi le plan du salut »...
Que personne donc ne rougisse des signes de notre salut, qui sont si dignes
de vénération et d'adoration ; la croix du Christ est la source de tout
bien. C'est par elle que nous vivons, que nous sommes régénérés et sauvés.
Portons donc la croix comme une couronne de gloire. Elle met son sceau à
tout ce qui nos conduit au salut : quand nous sommes régénérés par les eaux
du baptême, la croix est là ; quand nous nous approchons de la table sainte
pour y recevoir le Corps et le Sang du Sauveur, elle est là ; quand nous
imposons les mains sur les élus du Seigneur, elle est là. Quoi que nous
fassions, elle se dresse là, signe de victoire pour nous. C'est pourquoi
nous la mettons dans nos maisons, sur nos murs, sur nos portes ; nous la
traçons sur notre front et notre poitrine ; nous la portons dans notre
cœur. Car elle est le symbole de notre rédemption et de notre libération et
de la miséricorde infinie de notre Seigneur.




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