01 février 2011

Evangile du jour

mardi 01 février 2011
Le mardi de la 4e semaine du temps ordinaire

Bx Guillaume Repin et ses compagnons, martyr (+ 1793-1794)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : « Lève-toi »

Les lectures du jour

Mc 5,21-43.
Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour
de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses
pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute
extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle
vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse
qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle
avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire,
son état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière
dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son
vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps
qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se
retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes
vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui
t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et
sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour
annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon
déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne
crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son
frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et
des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces
pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec
lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il
pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha
koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis,
lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans.
Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ;
puis il leur dit de la faire manger.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Marc, n°3 (trad. SC 494, p. 129 rev.)

« Lève-toi »

« Il saisit la main de l'enfant et lui dit : ' Talitha koum ', ce qui
signifie : ' Jeune fille..., lève-toi '. » « Puisque tu es née une deuxième
fois, tu seras appelée ' jeune fille '. Jeune fille, lève-toi pour moi, non
pas en raison de ton mérite, mais par l'action de ma grâce. Lève-toi donc
pour moi : ta guérison ne provient pas de ta force. » « Et aussitôt, la
jeune fille se leva et elle marchait. » Que Jésus nous touche nous aussi et
aussitôt nous marcherons. Bien que nous soyons paralysés, bien que nos
œuvres soient mauvaises et que nous ne puissions pas marcher, bien que nous
soyons couchés sur le lit de nos péchés..., si Jésus nous touche, aussitôt
nous serons guéris. La belle-mère de Pierre était tourmentée par la fièvre
: Jésus lui a touché la main, elle s'est levée et aussitôt elle le servait
(Mc 1,31)... « Et ils furent frappés d'une grande stupeur,
et il leur commanda avec force de se taire et de ne le dire à personne. »
Voyez-vous pourquoi il avait mis dehors la foule alors qu'il allait faire
un miracle ? Il a commandé et non seulement il a commandé mais il a
commandé avec force que personne ne le sache. Il a commandé aux trois
apôtres, il a commandé aussi aux parents que personne ne le sache. Le
Seigneur a commandé à tous, mais la jeune fille ne peut pas se taire, elle
qui s'est relevée. « Et il dit de lui donner à manger » :
pour que sa résurrection ne soit pas considérée comme l'apparition d'un
fantôme. Et lui-même, après la résurrection, a mangé du poisson et du
gâteau de miel (Lc 24,42)... Je t'en supplie Seigneur, à nous aussi qui
sommes couchés, touche-nous la main ; relève-nous du lit de nos péchés et
fais-nous marcher. Quand nous aurons marché, fais-nous donner à manger.
Couchés, nous ne pouvons pas manger ; si nous ne sommes pas debout, nous ne
sommes pas capables de recevoir le Corps du Christ.




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