05 décembre 2009

Evangile du jour

samedi 05 décembre 2009
Le samedi de la 1e semaine de l'Avent (de la férie)

St Gérald, archevêque (+ 1109), St Sabas, abbé (+ 531), St Jean Almond, martyr (+1612)



Commentaire du jour
Saint Bernard : « Guérissant toute maladie et toute infirmité »

Les lectures du jour

Mt 9,35-38.10,1.6-8.
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans
leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant
toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et
abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers
sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.
»
Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser
les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez
les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
1er sermon pour l'Avent

« Guérissant toute maladie et toute infirmité »

      Frères, vous connaissez celui qui vient ; considérez maintenant d'où
il vient et où il va. Il vient du coeur de Dieu le Père dans le sein d'une
Vierge Mère. Il vient des hauteurs du ciel dans les régions inférieures de
la terre. Quoi donc ? Ne nous faut-il pas vivre sur cette terre ? Oui, s'il
y demeure lui-même ; car où serons-nous bien sans lui ? « Qu'y a-t-il pour
moi au ciel, qu'ai-je voulu sur la terre, sinon toi, le Dieu de mon coeur,
mon partage à jamais ? » (Ps 72,25-26)...

      Mais il fallait qu'un grand intérêt soit en cause pour qu'une majesté
si haute daigne descendre de si loin en un séjour si indigne d'elle. Oui,
il y avait là un grand intérêt en jeu, puisque là, la miséricorde, la
bonté, la charité se sont manifestées dans une large et abondante mesure.
Pourquoi en effet Jésus Christ est-il venu ?... Ses paroles et ses oeuvres
nous le montrent clairement : il est venu en toute hâte des montagnes pour
chercher la centième brebis, celle qui était perdue, pour faire éclater sa
miséricorde à l'égard des enfants des hommes.

      Il est venu pour nous. Admirable condescendance du Dieu qui cherche !
Admirable dignité de l'homme ainsi cherché ! L'homme peut s'en glorifier
sans folie : non que de lui-même il soit quelque chose, mais celui qui l'a
fait l'a estimé à un si haut prix ! En comparaison de cette gloire, les
richesses et la gloire du monde et tout ce que l'on peut y ambitionner ne
sont rien. Qu'est-ce que l'homme, Seigneur, pour que tu l'élèves ainsi et
que tu y attaches ton coeur ?

      C'était à nous à aller vers Jésus Christ... Or un double obstacle
nous arrêtait : nos yeux étaient bien malades, et Dieu habite la lumière
inaccessible (1Tm 6,16). Paralytiques gisant sur notre grabat, nous étions
incapables d'atteindre la demeure si élevée de Dieu. C'est pourquoi le très
bon Sauveur et doux médecin des âmes est descendu de là-haut où il habite.
Il a adouci pour nos yeux malades l'éclat de sa lumière.




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