30 avril 2009

Evangile du jour

jeudi 30 avril 2009
Le jeudi de la 3e semaine de Pâques

Saint Joseph-Benoît Cottolengo (1786-1842), Saint Pie V, pape (+ 1572)



Commentaire du jour
Saint François de Sales : « Vos pères ont mangé la manne et il sont morts ; mais le pain du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

Les lectures du jour

Jn 6,44-51.
Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers
moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu
lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu :
celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange
de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma
chair, donnée pour que le monde ait la vie. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l'Église
Traité de l'amour de Dieu, 3, 15

« Vos pères ont mangé la manne et il sont morts ; mais le pain du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

La manne était savourée de quiconque la mangeait, mais différemment
néanmoins, selon la diversité des appétits de ceux qui la prenaient, et ne
fut jamais savourée totalement, car elle avait plus de différentes saveurs
qu'il n'y avait de variété de goûts chez les Israélites (Sg 16,20-21). Nous
verrons et savourerons là-haut au ciel toute la Divinité, mais jamais nul
des bienheureux ni tous ensemble ne la verront ou savoureront totalement...
Ainsi les poissons jouissent de la grandeur incroyable
de l'océan, et jamais pourtant aucun poisson, ni même toute la multitude
des poissons, n'a vu toutes les plages ni n'a trempé ses écailles en toutes
les eaux de la mer ; et les oiseaux s'égayent à leur gré dans la vasteté de
l'air, mais jamais aucun oiseau, ni même toute la race des oiseaux
ensemble, n'a battu des ailes toutes les contrées de l'air et n'est jamais
parvenu à la suprême région de celui-ci. Nos esprits, à leur gré et selon
toute l'étendue de leurs souhaits, nageront en l'océan et voleront en l'air
de la Divinité, et se réjouiront éternellement de voir que cet air est tant
infini, cet océan si vaste, qu'il ne peut être mesuré par leurs ailes, et
que jouissant sans réserve ni exception quelconque de tout cet abîme infini
de la Divinité, ils ne peuvent néanmoins jamais égaler leur jouissance à
cette infinité, laquelle demeure toujours infiniment infinie au-dessus de
leur capacité.




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