20 mars 2013

Evangile du jour

mercredi 20 mars 2013
Le mercredi de la 5e semaine de Carême

St Jean Népomucène, prêtre et martyr. († 1393),  St Joseph (Józef ) Bilczewski, archevêque (1860-1923)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres »

Les lectures du jour

Jn 8,31-42.


Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes les descendants d'Abraham, et nous n'avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : 'Vous deviendrez libres' ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : tout homme qui commet le péché est esclave du péché.
L'esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
Donc, si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres.
Je sais bien que vous êtes les descendants d'Abraham, et pourtant vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n'a pas de prise sur vous.
Je dis ce que moi, j'ai vu auprès de mon Père, et vous, vous faites aussi ce que vous avez entendu chez votre père. »
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c'est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous êtes les enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham.
Et en fait vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Abraham n'a pas agi ainsi.
Mais vous, vous agissez comme votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ! Nous n'avons qu'un seul Père, qui est Dieu. »
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c'est lui qui m'a envoyé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 16-17

« Alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres »

      Au fond de sa conscience, l'homme découvre la présence d'une loi
qu'il ne s'est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d'obéir.
Cette voix, qui ne cesse pas de le presser d'aimer et d'accomplir le bien
et d'éviter le mal, résonne au moment opportun dans l'intimité de son cœur
: « Fais ceci, évite cela ». Car l'homme porte une loi inscrite par Dieu
dans son cœur : sa dignité est de lui obéir, et c'est elle qui le jugera
(Rm 2,14-16). La conscience est le centre le plus secret de l'homme, le
sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre...

      Mais c'est toujours librement que l'homme peut se tourner vers le
bien. Nos contemporains estiment cette liberté grandement et ils la
recherchent avec ardeur : ils ont tout à fait raison de le faire. Souvent
cependant ils la recherchent d'une manière qui n'est pas droite, la prenant
comme la licence de faire n'importe quoi, même le mal, pourvu que cela
plaise. Or la vraie liberté est un signe éminent de l'image divine en
l'homme (Gn 1,26). Car Dieu a voulu le « laisser à son propre conseil » (Si
15,14) pour qu'il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant
librement à lui, parvenir à sa perfection pleine et bienheureuse. La
dignité de l'homme exige donc de lui qu'il agisse selon un choix conscient
et libre... L'homme parvient à cette dignité lorsque, se délivrant de toute
servitude des tendances mauvaises, par le choix libre du bien, il marche
vers sa destinée et se procure les moyens appropriés, avec efficacité et au
prix d'efforts ingénieux. Mais ce n'est qu'avec le secours de la grâce de
Dieu que la liberté humaine, blessée par le péché, peut s'ordonner à Dieu
d'une manière effective et intégrale.




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