17 mars 2013

Evangile du jour

dimanche 17 mars 2013
Cinquième dimanche de Carême

St Patrick, évêque missionnaire en Irlande († 461),  Bx Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno, prêtre et fondateur



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre »

Les lectures du jour

Jn 8,1-11.


Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ;
de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol.
Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. »
Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol.
Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dives in misericordia », §2 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

« Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre »

« Nul n'a jamais vu Dieu », écrit saint Jean pour donner plus de
relief à la vérité selon laquelle « le Fils unique, qui est dans le sein du
Père, lui, l'a révélé » (Jn 1,18)... Telle qu'elle est révélée dans le
Christ, la vérité sur Dieu « Père des miséricordes » (2Co 1,3) nous permet
de le voir particulièrement proche de l'homme, surtout quand il souffre,
quand il est menacé dans le fondement même de son existence et de sa
dignité. Et c'est pourquoi, dans la situation actuelle de l'Église et du
monde, bien des hommes et bien des milieux, guidés par un sens aigu de la
foi, s'adressent, je dirais quasi spontanément, à la miséricorde de Dieu.
Ils y sont certainement poussés par le Christ, dont l'Esprit est à l'œuvre
au fond des cœurs. En effet, dans le contexte des menaces actuelles contre
l'homme, le mystère de Dieu comme « Père des miséricordes » que le Christ
nous a révélé devient un appel particulier adressé à l'Église. Je
voudrais...répondre à cet appel ; je voudrais reprendre le langage éternel
— et en même temps incomparable de simplicité et de profondeur — de la
révélation et de la foi pour exprimer encore une fois, en face de Dieu et
des hommes, les grandes angoisses de notre temps. En effet, la révélation
et la foi nous apprennent moins à méditer sur le mystère de Dieu comme «
Père des miséricordes » de manière abstraite qu'à recourir à cette
miséricorde au nom du Christ et en union avec lui. Le Christ ne nous a-t-il
pas enseigné que notre Père, « qui voit dans le secret » (Mt 6,4), attend
continuellement que nous recourions à lui dans tous nos besoins et que nous
scrutions toujours son mystère, le mystère du Père et de son amour ? Je
désire donc que mes réflexions rendent ce mystère plus proche pour tous, et
qu'elles soient en même temps un vibrant appel de l'Église à la miséricorde
dont l'homme et le monde contemporain ont un si grand besoin. Car ils en
ont besoin, même si souvent ils ne le savent pas.




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