14 octobre 2009

Evangile du jour

mercredi 14 octobre 2009
Le mercredi de la 28e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Calixte (+ 222)



Commentaire du jour
Les Sentences des Pères du désert : « Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »

Les lectures du jour

Lc 11,42-46.
Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes
les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté
la justice et l'amour de Dieu. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans
abandonner le reste.
Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs
dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu'on ne voit
pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
Alors un docteur de la Loi prit la parole : « Maître, en parlant ainsi,
c'est nous aussi que tu insultes. »
Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous,
parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et
vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Les Sentences des Pères du désert (4e-5e siècles)
Collection systématique, ch. 9 (trad. SC 387, p. 427s)

« Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »

Un frère qui avait péché fut chassé de l'église par le prêtre ; et
abba Bessarion se leva et sortit avec lui en disant : « Moi aussi, je suis
un pécheur »... Un frère fauta une fois à Scété. On tint
un conseil, auquel on convoqua abba Moïse. Mais celui-ci refusa de venir.
Alors le prêtre lui envoya dire : « Viens, car tout le monde t'attend ». Il
se leva, et vint avec une corbeille percée qu'il remplit de sable qu'il mit
sur son dos, et qu'il porta ainsi. Les autres, sortis à sa rencontre, lui
dirent : « Qu'est-ce que cela, père ? » Le vieillard dit : « Mes fautes
sont en train de s'écouler derrière moi et je ne les vois pas ; et moi, je
suis venu aujourd'hui pour juger les fautes d'autrui ? » Entendant cela,
ils ne dirent rien au frère, mais lui pardonnèrent. Abba
Joseph interrogea abba Poemen en disant : « Dis-moi comment devenir moine
». Le vieillard dit : « Si tu veux trouver du repos ici-bas et dans le
monde à venir, dis en toute occasion : Moi, qui suis-je ? Et ne juge
personne ». Un frère interrogea le même abba Poemen en
disant : « Si je vois une faute de mon frère, est-il bien de la cacher ? »
Le vieillard dit : « A l'heure où nous cachons les fautes de notre frère,
Dieu lui aussi cache les nôtres ; et à l'heure où nous manifestons les
fautes de notre frère, Dieu lui aussi manifeste les nôtres ».




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