29 décembre 2007

Evangile du jour

samedi 29 décembre 2007
5e jour dans l'Octave de Noël

Saint Thomas Becket (+ 1170)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean XXIII : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix »

Les lectures du jour

Lc 2,22-35.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les
parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera
consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi
du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste
et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint
était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le
Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec
l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la
paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple.
»
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un
signe de division.
- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront
dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, § 1958-1963 (trad. Cerf 1964, p. 464)

« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix »

      Après ma première messe sur la tombe de saint Pierre, voici les mains
du Saint Père Pie X, posées sur ma tête en bénédiction de bon augure pour
moi et pour ma vie sacerdotale commençante. Et après plus d'un demi-siècle,
voici mes propres mains étendues sur les catholiques -- et pas seulement
les catholiques -- du monde entier, en un geste de paternité universelle…
Comme saint Pierre et ses successeurs, je suis préposé au gouvernement de
l'Eglise du Christ tout entière, une, sainte, catholique et apostolique.
Tous ces mots sont sacrés et surpassent de façon inimaginable toute
exaltation personnelle ; ils me laissent dans la profondeur de mon néant,
élevé à la sublimité d'un ministère qui l'emporte sur toute grandeur et
toute dignité humaines.

      Quand, le 28 octobre 1958, les cardinaux de la sainte Eglise romaine
m'ont désigné à la responsabilité du troupeau universel du Christ Jésus, à
soixante-dix-sept ans, la conviction s'est répandue que je serais un pape
de transition. Au lieu de cela, me voici à la veille de ma quatrième année
de pontificat et dans la perspective d'un solide programme à déployer à la
face du monde entier qui regarde et attend. Quant à moi, je me trouve comme
saint Martin, qui « n'a pas craint de mourir ni refusé de vivre ».

      Je dois toujours me tenir prêt à mourir même subitement et à vivre
autant qu'il plaira au Seigneur de me laisser ici-bas. Oui, toujours. Au
seuil de ma quatre-vingtième année, je dois me tenir prêt : à mourir ou à
vivre. Et dans un cas comme dans l'autre, je dois veiller à ma
sanctification. Puisque partout on m'appelle « Saint Père », comme si
c'était mon premier titre, eh bien, je dois et veux l'être pour de vrai.




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ouverte et l'Etoile de la mer, secourez ce peuple qui tombe, mais qui
désire se relever. Au grand étonnement de la nature, vous avez donné
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l'enfantement, vous à qui Gabriel adresse le salut, daignez prendre pitié
des pauvres pécheurs.

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