24 décembre 2007

Evangile du jour

lundi 24 décembre 2007
Nativité du Seigneur Jésus-Christ (messe de la nuit)

ce soir : NATIVITE DU SEIGNEUR , solennité
Ste Adèle, veuve et abbesse (+ 735), Sts Martyrs d'Antioche en Syrie



Commentaire du jour
Julien de Vézelay : « Tu as fait resplendir cette nuit des clartés de la vraie lumière » (Prière d'ouverture de la messe)

Les lectures du jour

Lc 2,1-14.
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser
toute la terre —
ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de
Syrie. —
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en
Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et
de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait
enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha
dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle
commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les
champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa
lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous
annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le
Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait
Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes
qu'il aime. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Julien de Vézelay (vers 1080-vers 1160), moine bénédictin
1er sermon pour Noël (trad. SC 192, p. 45s ; cf Delhougne, Le Pères commentent)

« Tu as fait resplendir cette nuit des clartés de la vraie lumière » (Prière d'ouverture de la messe)

      « Un silence paisible enveloppait toute chose, et la nuit était au
milieu de son cours rapide. Alors ta Parole toute-puissante, Seigneur, est
venue de ton trône royal » (Sg 18,14-15). Ce texte de l'Écriture désigne le
temps très saint où la Parole toute-puissante de Dieu est venue jusqu'à
nous pour nous parler de notre salut. Partant du secret le plus intime du
Père, elle est descendue dans le sein d'une mère… La Parole de Dieu vient
donc à nous de son trône royal ; elle s'abaisse pour nous élever ; elle
s'appauvrit pour nous enrichir ; elle se fait homme pour nous diviniser.

      Cette Parole avait dit : Que le monde soit, et le monde a été fait ;
elle avait dit : Que l'homme soit, et l'homme a été fait. Mais ce qu'elle
avait créé, la Parole ne l'a pas recréé aussi facilement. Elle a créé par
son commandement, mais elle a recréé par sa mort. Elle a créé en
commandant, mais elle a recréé en souffrant. « Vous m'avez donné bien de la
peine », dit-elle (cf Ml 2,17). L'univers, dans toute sa complexité, ne m'a
donné aucune peine pour l'organiser et le gouverner, car « je déploie ma
vigueur d'un bout du monde à l'autre et je gouverne l'univers avec douceur
» (Sg 8,1). Seul l'homme, violateur de ma loi, m'a donné de la peine, avec
ses péchés. C'est pourquoi, venant du trône céleste, je n'ai pas refusé de
me renfermer dans le sein d'une vierge et de m'unir en une seule personne
avec l'humanité déchue. Dès ma naissance on m'enveloppe de langes, on me
couche dans une mangeoire parce qu'il n'y a pas de place à l'auberge pour
le Créateur du monde…

      Toutes choses étaient plongées au milieu du silence, c'est-à-dire
entre les prophètes qui ne parlaient plus et les apôtres qui parleront plus
tard… Que la parole du Seigneur vienne encore maintenant vers ceux qui font
silence. Ecoutons ce que le Seigneur nous dit au fond de nous-mêmes. Que
les mouvements et les cris malencontreux de notre chair se taisent, que les
images désordonnées de notre spectacle intérieur fassent silence, pour que
nos oreilles attentives écoutent librement ce que dit l'Esprit, pour
qu'elles écoutent la voix qui est au-dessus du firmament.




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ouverte et l'Etoile de la mer, secourez ce peuple qui tombe, mais qui
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l'enfantement, vous à qui Gabriel adresse le salut, daignez prendre pitié
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