25 décembre 2007

Evangile du jour

mardi 25 décembre 2007
Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)

Nativité du Seigneur


Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Voilà le signe qui vous est donné : un nouveau-né…couché dans une mangeoire » (Lc 2,12)

Les lectures du jour

Jn 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu,et le Verbe était auprès
de Dieu,et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait,et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans
lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu.Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que
tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre
témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le
monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne
l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné
de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni
d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa
gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce
et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai
dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi
il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du
Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (vers 1080-1157), abbé cistercien
1er sermon pour la Nativité (trad. Brésard, 2000 ans C ; cf SC 166, p. 167s)

« Voilà le signe qui vous est donné : un nouveau-né…couché dans une mangeoire » (Lc 2,12)

      « Un petit enfant nous est né » (Is 9,5). Et le Dieu de majesté,
s'anéantissant lui-même (Ph 2,7), s'est rendu semblable non seulement au
corps terrestre d'un mortel, mais encore à l'âge tendre et faible des
enfants… Ô sainte et douce enfance qui restitue à l'homme la véritable
innocence ! Par toi tout âge peut revenir à une bienheureuse enfance (Mt
18,3) et devenir conforme à l'Enfant-Dieu, non par la petitesse de ses
membres, mais par l'humilité du coeur et la douceur des moeurs…

      Pour te servir d'exemple, Dieu a voulu, alors qu'il était le plus
grand de tous, devenir le plus humble et le plus petit de tous. C'était peu
pour lui de se rendre au-dessous des anges en prenant la condition de la
nature mortelle ; il lui a fallu se faire plus petit que les hommes en
prenant l'âge et la faiblesse d'un enfant. Que l'homme pieux et humble y
prête attention, et qu'il s'en félicite. Que l'homme impie et orgueilleux y
prête attention, et qu'il en soit confondu. Qu'ils voient le Dieu infini
devenu enfant, un tout-petit qu'il faut adorer…

      En cette première manifestation aux mortels, Dieu préfère se montrer
sous les traits d'un petit enfant, apparaître plus aimable que redoutable.
Ainsi, puisqu'il vient sauver et non juger, il montre pour l'instant ce qui
pourrait susciter l'amour, et remet à plus tard ce qui pourrait inspirer la
crainte. Approchons-nous donc avec confiance du trône de sa grâce (He
4,16), nous qui ne pouvons même pas penser sans trembler au trône de sa
gloire. Ici, rien de terrible ni de sévère à redouter. Au contraire, tout
est bonté et douceur pour t'inspirer confiance. Vraiment, rien de plus
facile à apaiser que le coeur de cet enfant ; il devance tes offrandes de
paix et de satisfaction, et le premier, il t'envoie des messagers de paix
pour t'encourager à une réconciliation, à toi le coupable. Il te suffit de
le vouloir, et de le vouloir vraiment et parfaitement. Non seulement il
t'accordera son pardon, mais il te comblera de sa grâce. Bien plus,
estimant que ce n'est pas un gain négligeable que d'avoir retrouvé la
brebis perdue, il célébrera une fête avec ses anges (Lc 15,7).




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