09 avril 2014

Evangile du jour


mercredi 09 avril 2014

Le mercredi de la 5e semaine de Carême

Ste Waudru, mère de quatre enfants († 688), Bse Marguerite Rutan, vierge et martyre († 1794)

Commentaire du jour
Saint André de Crète : « Vous cherchez à me faire mourir »

Jn 8,31-42.

Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes les descendants d'Abraham, et nous n'avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : 'Vous deviendrez libres' ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : tout homme qui commet le péché est esclave du péché.
L'esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
Donc, si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres.
Je sais bien que vous êtes les descendants d'Abraham, et pourtant vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n'a pas de prise sur vous.
Je dis ce que moi, j'ai vu auprès de mon Père, et vous, vous faites aussi ce que vous avez entendu chez votre père. »
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c'est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous êtes les enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham.
Et en fait vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Abraham n'a pas agi ainsi.
Mais vous, vous agissez comme votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ! Nous n'avons qu'un seul Père, qui est Dieu. »
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c'est lui qui m'a envoyé.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint André de Crète (660-740), moine et évêque
Grand Canon de la liturgie orthodoxe pour le carême, 4e ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 142)

« Vous cherchez à me faire mourir »

Réveille-toi, mon âme, exprime tes œuvres,

qu'elles repassent devant tes yeux

et que tes yeux versent des larmes.

Dévoile au Christ tes actes et tes pensées,

et tu seras rendue juste.

Aie pitié de moi, mon Dieu, aie pitié de moi.


Sur la croix, ô Verbe, Parole de Dieu, tu as offert pour tous

ton corps et ton sang :

ton corps pour recréer le mien,

ton sang pour me laver.

Christ, tu as remis ton esprit

pour me ramener à ton Père (Lc 23,46).


C'est au cœur de cette terre que son Créateur est venu nous sauver.

Il a voulu être cloué sur l'arbre de douleurs

et aussitôt le Paradis perdu a été retrouvé (Lc 23,43).

C'est pourquoi tu es adoré par le ciel et la terre,

par la création toute entière

par la foule des rachetés venus de toutes les nations.


Que le sang et l'eau qui ont jailli

de ton côté transpercé (Jn 19,34)

soient pour moi un bain baptismal,

un breuvage de rédemption.

Ainsi oint de tes paroles de vie comme d'un parfum

et les recevant comme une boisson,

je serai doublement purifié, ô Verbe, Parole de Dieu.


L'Église est le calice qui reçoit

le jet de ton côté vivifiant,

double et unique flot de la connaissance et du pardon,

image des Testaments, l'Ancien et le Nouveau,

en un seul réunis.

Aie pitié de moi, mon Dieu, aie pitié de moi.







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