01 avril 2014

Evangile du jour


mardi 01 avril 2014

Le mardi de la 4e semaine de Carême

St Hugues, évêque de Grenoble (1053-1132), BBx José Anacleto...et 3 comp., martyrs († 1927)

Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : « Veux-tu guérir ? » Le carême conduit au baptême

Jn 5,1-16.

A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.

Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon pour le carême ; CC Sermon 50, p. 202 ; PL 57, 585 (trad. Migne 1996, p. 89 rev.)

« Veux-tu guérir ? » Le carême conduit au baptême

      Nous lisons dans l'Ancien Testament qu'au temps de Noé, comme tout le genre humain était gagné par le péché, les cataractes du ciel se sont ouvertes et que pendant quarante jours les eaux de la pluie se sont abattues… C'était symbolique : il s'agit moins d'un déluge que d'un baptême. C'est bien un baptême qui a emporté la méchanceté des pécheurs et épargné la droiture de Noé. Ainsi donc, comme à cette époque, aujourd'hui le Seigneur nous a donné le carême pour que les cieux s'ouvrent pendant le même nombre de jours, pour nous inonder de l'ondée de la miséricorde divine. Une fois lavés dans les eaux du baptême qui sauvent, ce sacrement nous illumine ; comme autrefois, les eaux emportent le mal de nos fautes et affermissent la droiture de nos vertus.


       La situation aujourd'hui est la même qu'au temps de Noé. Le baptême est déluge pour le pécheur et consécration pour ceux qui sont fidèles. Dans le baptême, le Seigneur sauve la justice et détruit l'injustice. Nous le voyons dans l'exemple d'un seul et même homme : l'apôtre Paul, avant d'être purifié par les commandements spirituels, était un persécuteur et un blasphémateur (1Tm 1,13). Une fois baigné de la pluie céleste du baptême, le blasphémateur est mort, le persécuteur est mort, Saul est mort. Alors prend vie l'apôtre, le juste, Paul… Quiconque vit religieusement le carême et observe les prescriptions du Seigneur voit mourir en lui le péché et vivre la grâce…; il meurt comme pécheur et vit comme juste.







Aucun commentaire: