24 avril 2014

Evangile du jour


jeudi 24 avril 2014

Le jeudi de Pâques
Jeudi de Pâques

St Fidèle de Sigmaringen, o.f.m. cap. et martyr (1577-1622), Ste Marie-Euphrasie, vierge et fondatrice (1796-1868)

Commentaire du jour
Saint Nersès Snorhali : « Lui-même était là au milieu d'eux »

Lc 24,35-48.

Les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment ils avaient reconnu le Seigneur quand il avait rompu le pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et le mangea devant eux.
Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures.
Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,
et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien
Jésus, Fils unique du Père, §771-774 ; SC 203 (trad. SC p. 189 rev.)

« Lui-même était là au milieu d'eux »

Au soir de la résurrection,

Le dimanche, premier jour de la semaine,

Tu es apparu aux Onze,

Les portes fermées, de nuit.


Et le premier souffle

Que nous avions perdu au Paradis,

Tu le leur as accordé de nouveau,

Et par eux à notre nature humaine (Jn 20,22).


Moi qui en mon âme tiens les portes de l'esprit

Fermées à ta parole,

Et qui demeure sans clarté dans les ténèbres,

Comme dans la maison de l'obscurité,


Ne laisse pas, au grand jamais,

Cohabiter le Mauvais sous mon toit sans lumière.

Mais ouvre la chambre nuptiale de mon cœur ;

Fais-y flamboyer ton éclatante lumière.







Aucun commentaire: