08 novembre 2012

Evangile du jour

jeudi 08 novembre 2012
Le jeudi de la 31e semaine du temps ordinaire

Bx Jean (John) Duns Scot, prêtre o.f.m., théologien († 1308),  St Geoffroy, évêque d'Amiens († 1115)



Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue »

Les lectures du jour

Lc 15,1-10.


Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! '
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. »
Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! '
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 168, 4-6 ; CCL 24 B, 1032-1034 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 439)

« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue »

      Cet homme qui possède cent brebis est le bon pasteur (Jn 10,11), le
Christ, le pasteur miséricordieux qui avait établi tout le troupeau de la
race humaine en une seule brebis, c'est-à-dire en Adam. Il avait placé la
brebis dans le Paradis enchanteur et dans la région des pâturages de vie.
Mais elle, se fiant aux hurlements des loups, a oublié la voix du berger ;
elle a perdu le chemin qui conduit au bercail du salut et s'est trouvée
toute couverte de blessures mortelles. Le Christ est venu dans le monde
chercher la brebis et l'a retrouvée dans le sein de la Vierge. Il est venu,
il est né dans la chair, il a placé la brebis sur la croix, et l'a prise
sur les épaules de sa Passion. Puis, tout rempli de la joie de la
résurrection, il l'a élevée, par son Ascension, jusqu'à la demeure du ciel.

      « Il réunit ses amis et ses voisins », c'est-à-dire les anges, « et
il leur dit : ' Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue ' ». Les anges jubilent et exultent avec le Christ
pour le retour de la brebis du Seigneur. Ils ne s'irritent pas de la voir
siéger devant eux sur le trône de majesté. Car l'envie n'existe plus au
ciel dont elle a été bannie avec le diable. Grâce à l'Agneau qui a enlevé
le péché du monde (Jn 1,29), le péché d'envie ne peut plus pénétrer dans
les cieux.

      Frères, le Christ est venu nous chercher sur la terre ; cherchons-le
dans les cieux. Il nous a emportés dans la gloire de sa divinité ; nous,
portons-le dans notre corps par la sainteté de toute notre vie.




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