24 novembre 2012

Evangile du jour

samedi 24 novembre 2012
Le samedi de la 33e semaine du temps ordinaire

Sts André Dung-Lac et 116 compagnons, martyrs du Viêt-Nam - Mémoire,  Bse Marie-Anne (Maria Anna) Sala (1829-1891), religieuse



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : « Je crois à la résurrection de la chair » (2)

Les lectures du jour

Lc 20,27-40.


Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus,
et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§ 996-1000

« Je crois à la résurrection de la chair » (2)

      Dès le début, la foi chrétienne en la résurrection a rencontré
incompréhensions et oppositions. « Sur aucun point la foi chrétienne ne
rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair » (S.
Augustin). Il est très communément accepté qu'après la mort la vie de la
personne humaine continue d'une façon spirituelle. Mais comment croire que
ce corps si manifestement mortel puisse ressusciter à la vie éternelle ?

      Qu'est-ce que « ressusciter » ? Dans la mort, séparation de l'âme et
du corps, le corps de l'homme tombe dans la corruption, alors que son âme
va à la rencontre de Dieu, tout en demeurant en attente d'être réunie à son
corps glorifié. Dieu dans sa toute-puissance rendra définitivement la vie
incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la puissance de
la résurrection de Jésus.

      Qui ressuscitera ? Tous les hommes qui sont morts : « Ceux qui auront
fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal, pour
la condamnation » (Jn 5,29).

      Comment ? Le Christ est ressuscité avec son propre corps : « Regardez
mes mains et mes pieds : c'est bien moi » (Lc 24,39) ; mais il n'est pas
revenu à une vie terrestre. De même, en lui « tous ressusciteront avec leur
propre corps qu'ils ont maintenant » (Concile Latran IV), mais ce corps
sera « transfiguré en corps de gloire » (Ph 3,21), en « corps spirituel »
(1Co 15,44). « Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ? Avec
quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie
à moins de mourir. Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps à venir, mais
un grain tout nu... On sème de la corruption, il ressuscite de
l'incorruption...; les morts ressusciteront incorruptibles... Il faut en
effet que cet être corruptible revête l'incorruptibilité, que cet être
mortel revête l'immortalité » (1Co 15,35-53). Ce « comment » dépasse notre
imagination et notre entendement ; il n'est accessible que dans la foi.
Mais notre participation à l'eucharistie nous donne déjà un avant-goût de
la transfiguration de notre corps par le Christ : « De même que le pain qui
vient de la terre, après avoir reçu l'invocation de Dieu, n'est plus du
pain ordinaire, mais eucharistie, constituée de deux choses, l'une
terrestre et l'autre céleste, de même nos corps qui participent à
l'eucharistie ne sont plus corruptibles, puisqu'ils ont l'espérance de la
résurrection » (S. Irénée).

      Quand ? Définitivement, « au dernier jour » (Jn 6,39-40), « à la fin
du monde ». En effet, la résurrection des morts est intimement associée à
la Parousie du Christ.




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