25 septembre 2011

Evangile du jour

dimanche 25 septembre 2011
Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire

St Firmin d'Amiens, évêque (IIIème s.)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] : Obéissants au Père, à la suite du Fils

Les lectures du jour

Mt 21,28-32.


Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne'.
Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas. ' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.
Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : 'Oui, Seigneur ! ' et il n'y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ». Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Méditation pour la fête de l'Exaltation de la croix (trad. Source cachée, Cerf 1991, p. 278 rev.)

Obéissants au Père, à la suite du Fils

      « Que ta volonté soit faite ! » (Mt 6,10) C'était bien là toute la
vie du Sauveur. Il est venu dans le monde pour accomplir la volonté du
Père, non seulement afin d'expier le péché de désobéissance par son
obéissance (Rm 5,19), mais encore pour ramener les hommes vers leur
vocation sur le chemin de l'obéissance.

      Il n'est pas donné à la volonté des êtres créés d'être libre en étant
sa propre maître ; elle est appelée à s'accorder à la volonté de Dieu. Si
elle s'y accorde par sa libre soumission, il lui est alors offert de
participer librement à l'achèvement de la création. Si elle s'y refuse, la
créature libre perd aussi sa liberté. La volonté de l'homme conserve encore
le libre arbitre, mais il est séduit par les choses de ce monde ; elles le
tirent et le poussent en des directions qui l'éloignent de l'épanouissement
de sa nature tel que Dieu l'a voulu et elles l'écartent du but qu'il s'est
fixé lui-même dans sa liberté originelle. En plus de cette liberté
originelle, il perd la sûreté de sa résolution. Il devient changeant et
indécis, tiraillé par des doutes et des scrupules ou endurci dans son
égarement.

      Contre cela, il n'y a pas d'autre remède que le chemin à la suite du
Christ, le Fils de l'homme qui non seulement obéissait directement au Père
des cieux mais se soumettait aussi aux hommes qui lui signifiaient la
volonté du Père. L'obéissance telle que Dieu l'a voulue libère notre
volonté esclave de tous les liens des choses créées et la ramène vers la
liberté. C'est donc aussi le chemin vers la pureté du cœur.




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