15 septembre 2011

Evangile du jour

jeudi 15 septembre 2011
Notre Dame des Douleurs, mémoire

Notre-Dame des Douleurs - Mémoire
Ste Catherine de Gênes, veuve (1447-1510)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Femme, voici ton fils »

Les lectures du jour

Jn 19,25-27.


Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Pourquoi je t'aime, ô Marie », §20-25 (OC, Cerf DDB 1996, p. 755)

« Femme, voici ton fils »

Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine
De Celui qui voudrait au ciel les recevoir
Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline ;
Quelqu'un dit à Jésus que tu voudrais le voir.
Alors ton divin Fils, devant la foule entière,
De son amour pour nous montre l'immensité ;
Il dit : « Quel est mon frère, et ma sœur, et ma mère,
« Si ce n'est celui-là qui fait ma volonté ? » (Mt 12,24-50)

Ô Vierge immaculée, des mères la plus tendre,
En écoutant Jésus, tu ne t'attristes pas,
Mais tu te réjouis qu'il nous fasse comprendre
Que notre âme devient sa famille ici-bas.
Oui, tu te réjouis qu'il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité !
Comment ne pas t'aimer, ô ma mère chérie,
En voyant tant d'amour et tant d'humilité,...

Tu nous aimes vraiment comme Jésus nous aime,
Et tu consens pour nous à t'éloigner de lui.
Aimer, c'est tout donner, et se donner soi-même ;
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse,
Il savait les secrets de ton cœur maternel,
Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'il nous laisse
Quand il quitte la croix pour nous attendre au ciel...

La maison de saint Jean devient ton seul asile ;
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus.
C'est le dernier détail que donne l'Évangile,
De la Reine des Cieux il ne me parle plus.
Mais son profond silence, ô ma Mère chérie,
Ne révèle-t-il pas que le Verbe éternel
Veut lui-même chanter les secrets de ta vie
Pour charmer tes enfants, tous les élus du ciel ?

Bientôt je l'entendrai, cette douce harmonie ;
Bientôt, dans le beau ciel, je vais aller te voir.
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie,
Viens me sourire encor... Mère, voici le soir !
Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême ;
Avec toi j'ai souffert, et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Vierge, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !




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