24 septembre 2010

Evangile du jour

vendredi 24 septembre 2010
Le vendredi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Gérard Sagredo, évêque et martyr († 1046), Notre-Dame de la Merci



Commentaire du jour
Théodoret de Cyr : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté..., qu'il soit tué et...qu'il ressuscite »

Les lectures du jour

Lc 9,18-22.
Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les
interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres,
Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait
ressuscité. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui
suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le
Messie de Dieu. »
Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne,
en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre
beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les
scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Théodoret de Cyr (393-460), éveque
Traité sur l'incarnation, 26-27 ; PG 75,1465 (trad. bréviaire)

« Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté..., qu'il soit tué et...qu'il ressuscite »

      Jésus s'achemine de son plein gré vers les souffrances annoncées par
l'Écriture. Il les avait souvent prédites aux disciples et il avait même
repris sévèrement Pierre qui avait accueilli leur annonce avec déplaisir
(Mt 16,23). Enfin, il avait montré qu'elles réaliseraient le salut du
monde. C'est pourquoi il se désigne lui-même aux hommes qui venaient
l'arrêter, en disant : « Je suis celui que vous cherchez » (cf Jn
18,5.8)... Il est giflé, couvert de crachats, outragé, torturé, flagellé et
finalement crucifié. Il accepte que deux bandits, à sa droite et à sa
gauche, soient associés à son supplice ; mis au rang des meurtriers et des
criminels, il récolte le vinaigre et le fiel, fruits d'une vigne mauvaise ;
il est par moquerie frappé d'un roseau, percé au côté par la lance et enfin
mis au tombeau.

      Il a souffert tout cela en réalisant notre salut... Par ses épines,
il a mis fin aux châtiments infligés à Adam, puisque celui-ci, après son
péché, avait entendu cette sentence : « Maudit soit le sol à cause de toi !
Il produira pour toi épines et chardons » (Gn 3,17-18). Avec le fiel, il a
pris pour lui ce qu'il y a d'amer et de pénible dans la vie mortelle et
douloureuse des hommes ; avec le vinaigre, il a accepte la dégénérescence
de la nature humaine et il lui a accordé sa restauration dans un état
meilleur. Par la pourpre, il a symbolisé sa royauté ; par le roseau, il a
suggéré combien la puissance du démon est faible et fragile. Par le gifle,
il a proclamé notre affranchissement [comme on le faisait pour les
esclaves] ; il a supporté les violences, les corrections et les fouets qui
nous étaient dus.

      Il a été frappé au côté, ce qui le fait ressembler à Adam. Mais, loin
d'en faire sortir la femme qui, par son égarement, a enfanté la mort, il en
fait jaillir une source de vie (Gn 2,21; Jn 19,34). Celle-ci donne la vie
au monde par un double ruisseau. L'un, dans le baptistère, nous rénove et
nous revêt de la robe d'immortalité ; l'autre, après cet enfantement, nous
alimente à la table de Dieu, ainsi qu'on allaite des nouveau-nés.




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