15 septembre 2010

Evangile du jour

mercredi 15 septembre 2010
Notre Dame des Douleurs, mémoire

Notre-Dame des Douleurs - Mémoire
Ste Catherine de Gênes, veuve (1447-1510)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Voici ta mère »

Les lectures du jour

Jn 19,25-27.
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère,
Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa
mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de
cette heure-là, le disciple la prit chez lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour l'Assomption ; PL 185A,187 (trad. Orval)

« Voici ta mère »

Marie a engendré un fils ; et comme celui-ci est le Fils unique du
Père dans les cieux, il est le fils unique de sa mère sur la terre...
Cependant cette seule vierge mère, qui a eu la gloire de mettre au monde le
Fils unique de Dieu embrasse ce même Fils dans tous les membres de son
Corps et ne rougit pas d'être appelée la mère de tous ceux en qui elle
reconnaît le Christ déjà formé ou sur le point de l'être. Ève, qui jadis a
légué à ses enfants la condamnation à mort avant même qu'ils aient vu le
jour, a été appelée « la mère des vivants » (Gn 3,20)... Mais puisqu'elle
n'a pas répondu au sens de son nom, c'est Marie qui en a réalisé le
mystère. Comme l'Église dont elle est le symbole, elle est la mère de tous
ceux qui sont renés à la vie. Elle est vraiment la mère de la Vie qui fait
vivre tous les hommes ; et en l'engendrant elle a en quelque sorte régénéré
tous ceux qui allaient en vivre...

Cette bienheureuse mère du Christ, qui se sait mère des chrétiens en
raison de ce mystère, se montre aussi leur mère par le soin qu'elle prend
d'eux et l'affection qu'elle leur témoigne. Elle n'est pas dure envers eux
comme s'ils n'étaient pas à elle. Ses entrailles fécondées une seule fois,
mais non pas épuisées, ne cessent d'enfanter le fruit de la bonté. « Le
fruit béni de ton sein » (Lc 1,42), douce mère, t'a laissée toute remplie
d'une bonté inépuisable : né de toi une seule fois, il demeure toujours en
toi.




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