15 septembre 2009

Evangile du jour

mardi 15 septembre 2009
Notre Dame des Douleurs, mémoire

, Ste Catherine de Gênes, vierge (+ 1510)



Commentaire du jour
Rupert de Deutz : « Voici ta mère »

Les lectures du jour

Jn 19,25-27.
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère,
Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa
mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Rupert de Deutz (v. 1075-1130), moine bénédictin
Commentaire sur l'évangile de Jean, 13 ; PL 169, 789 (trad. Tournay rev.)

« Voici ta mère »

« Femme, voici ton fils. Voici ta mère. » De quel droit le disciple
que Jésus aimait est-il fils de la mère du Seigneur ? De quel droit
celle-ci est-elle sa mère ? C'est qu'elle avait mis au monde, sans douleur
alors, la cause du salut de tous, lorsqu'elle avait donné naissance dans sa
chair au Dieu fait homme. Maintenant c'est avec une grande douleur qu'elle
enfante, debout au pied de la croix. A l'heure de sa
Passion, le Seigneur lui-même avait justement comparé les apôtres à une
femme qui enfante, en disant : « La femme qui enfante est dans la peine
parce que son heure est arrivée. Mais, quand l'enfant est né, elle ne se
souvient plus de son angoisse, parce qu'un être humain est né dans le monde
» (Jn 16,21). Combien plus un tel fils a-t-il pu comparer une telle mère,
cette mère debout au pied de la croix, à une femme qui enfante ? Que
dis-je, comparer ? Elle est vraiment femme et vraiment mère et, en cette
heure, elle a de vraies douleurs d'enfantement. Elle n'avait pas eu la
peine d'enfanter dans la douleur comme les autres femmes lorsque son enfant
lui était né ; c'est maintenant qu'elle souffre, qu'elle est crucifiée,
qu'elle a de la tristesse comme celle qui enfante, parce que son heure est
venue (cf Jn 13,1; 17,1)... Quand cette heure aura passé,
quand ce glaive de douleur aura entièrement traversé son âme qui enfante
(Lc 2,35), alors elle non plus « elle ne se souviendra plus de son
angoisse, parce qu'un homme sera né dans le monde » -- l'homme nouveau qui
renouvelle tout le genre humain et règne sans fin sur le monde entier,
vraiment né, au-delà de toute souffrance, immortel, premier né d'entre les
morts. Si, dans la Passion de son fils unique, la Vierge a ainsi mis au
monde notre salut à tous, elle est bien notre mère à tous.




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