03 septembre 2009

Evangile du jour

jeudi 03 septembre 2009
Le jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire

St Grégoire le Grand, pape et docteur de l'Eglise (+ 604)



Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »

Les lectures du jour

Lc 5,1-11.
Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se
pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu.
Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient
descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda
de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il
enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez
les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien
prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs
filets se déchiraient.
Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider.
Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles
enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur,
éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. »
L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant
la quantité de poissons qu'ils avaient prise ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à
Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.
»
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le
suivirent.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 187 rev.)

« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »

      « Sur ta parole, je jetterai le filet. » C'est sur l'ordre de la
grâce céleste, de l'inspiration surnaturelle, qu'il faut tendre le filet de
la prédication. Sinon, le prédicateur jette en vain les lignes de ses
paroles. La foi des peuples est obtenue non par des discours savamment
composés, mais par la grâce de la vocation divine... O fructueuse humilité
! Quand ceux qui jusque là n'avaient rien pris se fient à la parole du
Christ, ils ramènent une multitude de poissons...

      « Sur ta parole, je jetterai le filet. » Chaque fois que je l'ai jeté
de moi-même, j'ai voulu garder pour moi ce qui t'appartient. C'est moi que
j'ai prêché, et non toi ; mes paroles et non les tiennes. C'est pourquoi je
n'ai rien pris. Ou, si j'ai pris quelque chose, ce n'est pas du poisson,
mais des grenouilles, bonnes à bavarder mes louanges...

      « Sur ta parole, je jetterai le filet. » Lâcher le filet sur la
parole de Jésus Christ, c'est ne s'attribuer rien à soi-même mais attribuer
tout à lui ; c'est vivre conformément à ce qu'on prêche. Alors on prend une
énorme quantité de poissons.




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