30 juin 2007

Evangile du jour

samedi 30 juin 2007
Le samedi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

Premiers Martyrs du siège de Rome (Ier siècle)



Commentaire du jour
Saint Séraphim de Sarov : Un païen entre dans l'héritage d'Israël

Les lectures du jour

Mt 8,5-17.
Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l'armée romaine vint à lui
et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre
terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous
mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres
; je dis à l'un : 'Va', et il va, à un autre : 'Viens', et il vient, et à
mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient : «
Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle
foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et
prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des
cieux,
et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres ; là, il
y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi
selon ta foi. » Et le serviteur fut guéri à cette heure même.
Comme Jésus entrait chez Pierre, il vit sa belle-mère couchée avec de la
fièvre.
Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le
servait.
Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; il chassa les esprits par
sa parole et il guérit tous les malades.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a
pris nos souffrances, il a porté nos maladies.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Séraphim de Sarov (1759-1833), moine russe
Entretien avec Motovilov (trad. DDB 1979,1995, p.169)

Un païen entre dans l'héritage d'Israël

L'Esprit de Dieu se manifestait, quoique avec une force moindre, chez
les païens qui ne connaissaient pas le vrai Dieu, mais parmi lesquels il
trouvait aussi des adeptes. Les vierges prophétesses, par exemple, les
sybilles, gardaient leur virginité pour un Dieu inconnu -- mais un Dieu
quand même -- qu'on estimait être le Créateur de l'univers, le
Tout-Puissant gouvernant le monde. Les philosophes païens, errant dans les
ténèbres de l'ignorance de Dieu, mais cherchant la vérité, pouvaient, à
cause de cette recherche agréable au Créateur, recevoir l'Esprit Saint dans
une certaine mesure. Saint Paul écrit : « Les nations ignorant Dieu
agissent selon la loi naturelle et font ce qui lui plait » (Rm 2,14). La
vérité est à un tel point agréable à Dieu que lui-même il proclame par son
Esprit : « La justice rayonne de la terre et la vérité s'incline des cieux
» (Ps 84,12). C'est ainsi que la connaissance de Dieu s'est conservée
chez le peuple élu, aimé de Dieu, ainsi que chez les païens ignorant Dieu,
depuis la chute d'Adam et jusqu'à l'incarnation de notre Seigneur Jésus
Christ. Sans cette connaissance toujours clairement conservée dans le genre
humain, comment les hommes auraient-ils pu savoir au juste s'il était venu,
celui qui, selon la promesse faite à Adam et Eve, devait naître d'une
Vierge destinée à écraser la tête du serpent ? (Gn 3,15)




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