29 décembre 2011

Evangile du jour

jeudi 29 décembre 2011
5e jour dans l'Octave de Noël

St Thomas Becket, Archevêque et martyr (+ 1170)



Commentaire du jour
Saint Cyprien : « Maintenant...tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix »

Les lectures du jour

Lc 2,22-35.


Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr
Sur la mort, 2-3 (trad. coll. Pères dans la foi n° 14, DDB 1980, p. 20)

« Maintenant...tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix »

      « Le Royaume de Dieu est proche » (Lc 21,31). Le Royaume de Dieu,
très chers frères, approche désormais. Avec la fin du monde s'annoncent
déjà la récompense de la vie, le bonheur du salut éternel, la sécurité
perpétuelle et la joie du paradis que nous avons jadis perdue. Et déjà les
réalités du ciel succèdent aux réalités humaines, les grandes aux petites,
les éternelles aux temporelles. Y a-t-il lieu de s'inquiéter, d'appréhender
l'avenir ?...

      En effet, il est écrit que « le juste vit de sa foi » (Rm 1,17). Si
vous êtes justes, si vous vivez de la foi, si vous croyez vraiment en Jésus
Christ, pourquoi ne vous réjouissez-vous pas d'être appelé vers le
Christ..., puisque vous êtes fort de la promesse de Dieu et destiné à être
avec le Christ ? Prenez l'exemple de Syméon, le juste : il a été vraiment
juste et a observé fidèlement les commandements de Dieu. Une inspiration
divine lui avait appris qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Christ,
si bien que lorsque le Christ enfant est venu au Temple avec sa mère, il a
réalisé, éclairé par l'Esprit Saint, que le Sauveur était né, comme il lui
avait été prédit ; et à sa vue, il a compris que sa mort était imminente.

      Tout joyeux de cette perspective et sûr désormais d'être
prochainement rappelé auprès de Dieu, il a pris l'enfant dans ses bras et
s'est exclamé en bénissant le Seigneur : « Maintenant, Souverain Maître, tu
peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s'en aller en paix, car mes
yeux ont vu ton salut ». Il prouvait ainsi et il témoignait que la paix de
Dieu appartient bien à ses serviteurs, qu'ils jouissent des douceurs de la
quiétude et de la liberté lorsque, soustraits aux tourments du monde, ils
gagnent le refuge et la sécurité éternels... C'est alors seulement que
l'âme trouve la paix véritable, le repos total, la sécurité durable et
perpétuelle.




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