16 décembre 2011

Evangile du jour

vendredi 16 décembre 2011
Le vendredi de la 3e semaine de l'Avent

Ste Adélaïde, veuve et impératrice (+ 999),  Bse Marie des Anges, o.c.d. (+ 1717)



Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : « J'ai apprêté une lampe pour mon Christ » (Ps 131,17)

Les lectures du jour

Jn 5,33-36.


Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, je n'ai pas à recevoir le témoignage d'un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m'a envoyé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
CC Sermon 62, 261s ; PL 57, 537 (trad. coll. Pères dans la foi n°65, Migne 1996, p. 47 rev.)

« J'ai apprêté une lampe pour mon Christ » (Ps 131,17)

      Alors que l'univers entier était écrasé par les ténèbres du diable et
que l'obscurité du péché régnait sur le monde, un soleil nouveau, le Christ
notre Seigneur, a bien voulu, à ces derniers temps, à la nuit déjà avancée,
répandre les premiers rayons d'un jour naissant. Avant que paraisse cette
lumière, c'est-à-dire avant que se manifeste « le soleil de justice » (Ml
3,20), Dieu avait déjà annoncé par ses prophètes, comme une aurore : «
J'envoyais mes prophètes avant la lumière » (Jr 7,25 Vulg). Plus tard, le
Christ a lui-même jeté ses rayons, c'est-à-dire ses apôtres, pour faire
resplendir sa lumière et remplir l'univers de sa vérité, afin que personne
ne se perde dans les ténèbres...

      Nous les hommes, pour accomplir les tâches indispensables avant que
le soleil de ce monde ne se lève, nous anticipons  sur la lumière avec une
lampe. Or le soleil du Christ, lui aussi, a sa lampe qui a précédé sa
venue, comme dit le prophète : « J'ai apprêté une lampe pour mon Christ »
(Ps 131,17). Le Seigneur indique quelle est cette lampe, en disant au sujet
de Jean Baptiste : « Celui-là est la lampe qui brûle et qui luit ». Et Jean
lui-même dit, comme s'il était la faible lueur d'une lanterne que l'on
porte devant soi : « Mais vient celui qui est plus fort que moi, et je ne
suis pas digne de délier la courroie de ses sandales ; lui vous baptisera
dans l'Esprit Saint et le feu » (Lc 3,16). En même temps, comprenant que sa
lumière devait être éclipsée par les rayons du soleil, il a prédit : « Il
faut qu'il grandisse et que moi je diminue » (Jn 3,30). En effet, de même
que la lueur d'une lanterne s'éteint à l'arrivée du soleil, de même le
baptême de repentir proclamé par Jean a perdu sa valeur à l'arrivée de la
grâce du Christ.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: