12 décembre 2011

Evangile du jour

lundi 12 décembre 2011
Le lundi de la 3e semaine de l'Avent

Notre Dame de Guadalupe (1531)



Commentaire du jour
Saint Cyrille de Jérusalem : « Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? »

Les lectures du jour

Mt 21,23-27.


Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu'il enseignait, les chefs des prêtres et les anciens du peuple l'abordèrent pour lui demander : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité ? »
Jésus leur répliqua : « A mon tour, je vais vous poser une seule question ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d'où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : 'Du ciel', il va nous dire : 'Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? '
Si nous disons : 'Des hommes', nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèse baptismale 12, 6-8 (trad. Bouvet, Soleil levant 1962, p. 233 rev)

« Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? »

      Les prophètes ont été envoyés avec Moïse pour guérir Israël ; mais
ils soignaient dans les larmes, n'arrivant pas à dominer le mal, comme l'un
d'eux l'a dit : « Malheur à moi ! Les hommes fidèles ont disparu de la
terre » (Mi 7,1-2)... Grande était la blessure de l'humanité ; des pieds à
la tête, pas une place saine, pas d'endroit où mettre bande, ni huile, ni
pansement (Is 1,6). Les prophètes épuisés par les larmes disaient : « Qui
donnera de Sion le remède sauveur ? » (Ps 13,7)... Et un autre prophète
supplie en ces termes : « Seigneur, abaisse les cieux et descends » (Ps
143,5). Les blessures de l'humanité dépassent nos remèdes. Ils ont mis à
mort les prophètes et ruiné tes autels (1R 19,10). Notre misère ne peut pas
être guérie par nous ; c'est toi qu'il nous faut pour nous relever.

Le Seigneur a exaucé la prière des prophètes. Le Père n'a pas méprisé
notre race meurtrie ; il a envoyé du ciel son propre Fils comme médecin.
« Il vient le Seigneur que vous cherchez, et il va venir soudain » dit un
prophète. Où ? « Dans son Temple » (Ml 3,1), là où vous avez lapidé son
prophète (2Ch 24,21)... Dieu lui-même a dit encore : « Voici que je viens
et j'habiterai au milieu de toi, et des peuples nombreux se réfugieront
auprès du Seigneur » (Za 2,14-15)... Maintenant je viens rassembler tous
les peuples de toutes les langues, car « il est venu chez lui et les siens
ne l'ont pas reçu » (Jn 1,11).

     Tu viens ; et que donnes-tu aux nations ? « Je viens rassembler tous
les peuples et je vais mettre chez eux un signe » (Is 66,18-19). En effet,
à la suite de mon combat sur la croix, je donne à chacun de mes soldats de
porter sur le front le sceau royal (Ap 7,3). Un autre prophète a dit : « Il
a incliné les cieux et il est descendu, avec une nuée sous ses pieds » (Ps
17,10). Mais sa descente des cieux est demeurée inconnue des hommes.




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