04 décembre 2011

Evangile du jour

dimanche 04 décembre 2011
Deuxième Dimanche de l'Avent

St Jean Damascène, prêtre et docteur de l'Église († 749),  Ste Barbe, vierge et martyre († 255)



Commentaire du jour
Homélie attribuée à saint Grégoire le Thaumaturge : « Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire ses sandales »

Les lectures du jour

Mc 1,1-8.


Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu.
Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour préparer la route.
A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Homélie attribuée à saint Grégoire le Thaumaturge (v. 213 – v. 270), évêque
Homélies sur la sainte Théophanie, 4 ; PG 10, 1181 (trad. Delhougne, les Pères commentent, p. 31)

« Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire ses sandales »

      [« Jésus vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait
l'en empêcher et disait : ' C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser
par toi ! ' » (Mt 3,13-14)] En ta présence, Seigneur Jésus, je ne peux pas
me taire, car « je suis la voix, la voix qui crie à travers le désert :
Préparez le chemin du Seigneur. C'est moi qui ai besoin de me faire
baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! »... Tu étais au
commencement, tu étais auprès de Dieu, et tu étais Dieu (Jn 1,1) ; toi qui
es le reflet resplendissant de la gloire du Père, toi qui es l'expression
du Père parfait (He 1,3) ; toi qui es la vraie lumière qui éclaire tout
homme venant en ce monde (Jn 1,9) ; toi qui, lorsque tu étais dans le
monde, es venu là où tu étais déjà ; toi qui t'es fait chair, mais qui
habites en nous (Jn 1,14; 14,23), et qui t'es fait voir de tes serviteurs
dans la condition de serviteur (Ph 2,7) ; toi qui as uni la terre et le
ciel par ton saint nom comme par un pont : c'est toi qui viens à moi ? Toi
qui es si grand, vers le pauvre que je suis ? Le roi vers le précurseur, le
Seigneur vers le serviteur...

      « Je sais quel est l'abîme qui sépare la terre et le Créateur. Je
sais quelle est la différence entre le limon de la terre et celui qui l'a
modelé (Gn 2,7). Je sais combien ton soleil de justice l'emporte sur moi
qui ne suis que la lampe de ta grâce (Ml 3,20; Jn 5,35). Et, bien que tu
sois revêtu par la nuée très pure de ton corps, moi, pourtant, je reconnais
ma condition servile, je proclame ta magnificence. « Je ne suis pas digne
de défaire la courroie de tes sandales. » Et comment oserai-je toucher le
sommet immaculé de ta tête ? Comment étendrai-je la main sur toi « qui as
déployé les cieux comme une tente » et qui as « affermi la terre sur les
eaux » (Ps 103,2; 135,6)... Quelle prière vais-je faire sur toi, qui
accueilles même les prières de ceux qui t'ignorent ?




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