23 décembre 2011

Evangile du jour

vendredi 23 décembre 2011
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (23 déc.)

St Jean de Kenty, prêtre († 1473),  St Servule (+ 590)



Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : « Ta femme te donnera un fils... Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance » (Lc 1,13-14)

Les lectures du jour

Lc 1,57-66.


Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 57, sur la naissance de Jean Baptiste, 1 ; PL 57, 647 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 488 rev.)

« Ta femme te donnera un fils... Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance » (Lc 1,13-14)

      D'avance Dieu avait destiné Jean Baptiste à venir proclamer la joie
des hommes et l'allégresse des cieux. De sa bouche, le monde a entendu
tomber les paroles admirables qui annonçaient la présence de notre
Rédempteur, l'Agneau de Dieu (Jn 1,29). Alors que ses parents avaient perdu
tout espoir d'obtenir une descendance, l'ange, messager d'un si grand
mystère, l'a envoyé pour servir de témoin au Seigneur avant même de naître
(Lc 1,41)...

      Il a rempli d'une joie éternelle le sein de sa mère, quand elle le
portait en elle... En effet, dans l'Évangile, on lit ces paroles
qu'Élisabeth dit à Marie : « Lorsque j'ai entendu tes paroles de
salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Comment
ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » (Lc
1,43-44)... Tandis que, dans sa vieillesse, elle s'affligeait de ne pas
avoir donné d'enfant à son mari, soudain elle a mis au monde un fils qui
était aussi le messager du salut éternel pour le monde entier. Et un
messager tel que, dès avant sa naissance, il a exercé le privilège de son
ministère futur quand il a répandu son esprit prophétique par les paroles
de sa mère.

      Puis, par la puissance du nom que l'ange lui avait donné d'avance, il
a ouvert la bouche de son père fermée par l'incrédulité (Lc 1,13.20).
Lorsqu'en effet Zacharie était devenu muet, ce n'était pas pour le rester
mais pour recouvrer divinement l'usage de la parole et confirmer par un
signe venu du ciel que son fils était un prophète. Or, l'Évangile dit de
Jean : « Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre
témoignage pour que tous croient par lui » (Jn 1,7-8). Il n'était certes
pas la Lumière, mais il était tout entier dans la lumière, celui qui a
mérité de rendre témoignage à la Lumière véritable.




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