20 novembre 2007

Evangile du jour

mardi 20 novembre 2007
Le mardi de la 33e semaine du temps ordinaire

Saint Edmond (841-870)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison »

Les lectures du jour

Lc 19,1-10.
Jésus traversait la ville de Jéricho.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs
d'impôts, et c'était quelqu'un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n'y arrivait pas à cause de la
foule, car il était de petite taille.
Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui
devait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l'interpella : « Zachée,
descends vite : aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison. »
Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. »
Mais Zachée, s'avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don
aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette
maison, car lui aussi est un fils d'Abraham.
En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était
perdu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Lettre 98, 9

« Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison »

      A l'approche des fêtes de Pâques nous disons sans hésiter : « C'est
demain la Passion du Seigneur » et cependant il y a bien des années que le
Seigneur a subi sa Passion, qui a eu lieu une fois pour toutes (He 9,26).
Ce dimanche aussi, nous avons raison de dire : « C'est aujourd'hui que le
Seigneur est ressuscité » ; or il y a bien des années écoulées depuis que
le Christ est ressuscité. Pourquoi donc personne ne vient-il nous reprocher
cet « aujourd'hui » comme un mensonge ?

      N'est-ce pas parce que nous disons « aujourd'hui » car ce jour
représente le retour, dans le cycle du temps, du jour où a eu lieu
l'événement que nous commémorons ? Nous avons raison de dire « aujourd'hui
» : en effet, aujourd'hui s'accomplit par la célébration du mystère
l'événement qui a eu lieu il y a déjà longtemps. Le Christ a été immolé en
lui-même une fois pour toutes et pourtant, aujourd'hui il est immolé dans
le mystère que nous célébrons, non seulement à chaque fête pascale, mais
tous les jours, pour tous les peuples. Ce n'est donc pas mentir que
d'affirmer : « Aujourd'hui, le Christ est immolé ». Car, si les sacrements
que nous accomplissons n'avaient pas une véritable ressemblance avec la
réalité dont ils sont le signe, ils ne seraient pas du tout des sacrements.
Mais c'est justement cette ressemblance qui permet de les désigner du nom
même de la réalité dont ils sont le signe. Ainsi le sacrement du corps du
Christ que nous célébrons est en quelque manière le corps du Christ ; le
mystère du sang du Christ que nous accomplissons, c'est le sang du Christ.
Le mystère sacramentel de la foi, c'est la réalité que l'on croit.




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