16 avril 2011

Evangile du jour

samedi 16 avril 2011
Le samedi de la 5e semaine de Carême

St Benoît-Joseph Labre (1748-1783)



Commentaire du jour
Saint Robert Bellarmin : « A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir »

Les lectures du jour

Jn 11,45-57.

Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs qui étaient venus entourer Marie sa sœur et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait.
Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil ; ils disaient : « Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ;
vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation.
Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.
A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir.
C'est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête.
Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu'en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Robert Bellarmin (1542-1621), jésuite, évêque et docteur de l'Église
La Montée de l'âme vers Dieu (trad. rev. Tournay)

« A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir »

      Ô Seigneur, tout ce que tu nous enseignes pourrait sembler trop
difficile, trop lourd, si tu parlais d'une autre tribune ; mais puisque tu
nous instruis plus par l'exemple que par la parole, toi qui es « Seigneur
et Maître » (Jn 13,14), comment oserons-nous dire le contraire, nous qui
sommes les serviteurs et les élèves ? Ce que tu dis est parfaitement vrai,
ce que tu ordonnes parfaitement juste ; cette croix d'où tu parles
l'atteste. Ce sang qui coule à flots témoigne aussi ; il crie de toutes ses
forcesn(Gn 4,10). Et enfin, cette mort même : si elle a pu déchirer à
distance le voile du Temple et fendre les pierres les plus dures (Mt
27,51), comment ne ferait-elle pas de même, et plus encore, pour le cœur
des croyants ; comment ne les amènerait-elle pas à se soumettre ?

      Seigneur, nous voulons te rendre amour pour amour ; et si le désir de
te suivre ne procède pas encore de notre amour pour toi, car il est bien
faible, qu'il vienne du moins de notre amour de ton amour. Si tu nous
attires après toi, « nous courrons à l'odeur de tes parfums » (Ct 1,4 LXX)
: nous ne désirons pas seulement t'aimer, te suivre, mais nous sommes
résolus à mépriser ce monde...lorsque nous voyons que toi, notre chef, tu
n'as pas accaparé les joies de cette vie. Nous te voyons affronter la mort,
non dans un lit, mais sur le bois qui rend la justice ; bien que roi, tu ne
veux pas avoir d'autre trône que ce gibet... Entraînés par ton exemple de
roi plein de sagesse, nous repoussons l'appel de ce monde et de son luxe,
et prenant ta croix sur nos épaules, nous nous proposons de te suivre, toi
seul... Accorde-nous seulement l'aide nécessaire ; rends-nous assez forts
pour te suivre.




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