11 avril 2011

Evangile du jour

lundi 11 avril 2011
Le lundi de la 5e semaine de Carême

St Stanislas, évêque (+ 1079),  Ste Gemma Galgani, vierge (+ 1903)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Moi non plus, je ne te condamne pas »

Les lectures du jour

Jn 8,1-11.

Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ;
de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol.
Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. »
Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol.
Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 13

« Moi non plus, je ne te condamne pas »

      Un psaume dit : « Instruisez-vous, juges de la terre » (Ps 2,10).
Ceux qui jugent la terre sont les rois, les gouverneurs, les princes, les
juges proprement dits... Qu'ils s'instruisent, car il s'agit de la terre
qui juge la terre, mais elle doit craindre celui qui est au ciel. Ils
jugent leur égal : un homme juge un homme, un mortel un mortel, un pécheur
un pécheur. Si notre Seigneur faisait retentir au milieu de ces juges cette
sentence divine : « Que celui qui est sans péché lui jette la première
pierre », est-ce que tous ceux qui jugent la terre ne seraient pas saisis
de tremblement ?

      Aux pharisiens qui, pour le tenter, lui avaient amené une femme
surprise en adultère...Jésus a dit : « Vous voulez lapider cette femme
comme la Loi le prescrit. Eh bien, que celui d'entre vous qui est sans
péché lui jette la première pierre ». Pendant qu'ils le questionnaient, il
écrivait sur la terre, pour « instruire la terre » ; mais quand il leur a
donné cette réponse, il a levé les yeux, « il a regardé la terre et elle a
tremblé » (Ps 103,32). Les pharisiens, confus et tremblants, s'en vont l'un
après l'autre...

      La pécheresse reste seule avec le Sauveur : la malade avec le
médecin, la grande misère avec la grande miséricorde. Regardant cette
femme, Jésus lui dit : « Personne ne t'a condamnée ? -–Personne, Seigneur
»... Mais elle reste devant un juge qui est sans péché. « Personne ne t'a
condamnée ? -–Personne, Seigneur, et si toi-même tu ne me condamnes pas, je
suis en sûreté ». Silencieusement, le Seigneur répond à cette inquiétude :
« Moi non plus, je ne te condamne pas... La voix de leur conscience a
empêché tes accusateurs de te punir ; la miséricorde m'incite à venir à ton
secours ». Méditez ces vérités, et « instruisez-vous, juges de la terre ».




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